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Poeme de Camillou : Tonnalites etonnantes de tons detonnateurs

Par Illusionperdu @IllusionPerdu
Babylone perdue, la nouvelle cité reprend des couleurs surprenantes.La colline s'étend sous la chaleur écrasante, ici et là l'éternité est assoiffée de gaieté, Reprise d'une vie, où la beauté imparfaite d'une citadelle s'épanche sur notre regard plein de curiosité nouvelle.Exotisme de ces contrées lointaines, Turquie aux milles merveilles, où le Chant d'un Romarin assoiffé fait escale dans un sous marin.Au pied de la rarissime mozalée, tu emportes toute la Galilée avec toi dans la senteur de ton agonie eternelle.Les oliviers en fleurs et les orangers se mêlent à la blancheur des dunes et des bosquets de Babel.Paysages embaumés d'un long parfum d'été, Attirés par les décolletés inquiétants de ces belles provençales âgées,
Dont les chevelures noircies par les temps volent au vent un Fougueux baisers orangé de jais, nés de raies sangsues excitées
Canaris dorés, lapins enrubannés de feuilles dorés, Verdures étrangères, presque trop inquiétantes dans cet amas de forêt de Bleuets aux tons feutrés de mes stylos colorés. Vol d'une troupe d'éléphants, domptée par une licorne étoilée,Dans le ciel, les nuages forment ce monochromme Yves Klein, clin D'oeil dans ce baldaquin de barbe à papa rosé, aux douces Amertumes bleutés.Incompréhension des plus fous, la poésie se comprend seulement Par la sensibilité de la rêverie la plus enfouie, Un peu à l'allure d'un Mocassin sycilien, qui, flétrie par une ribambelle de marcassins mesquins,réfléchirait à cultiver son jardin de poésie,Puis, dans le silence le plus radieux ,séparé des humain de sa tête endolorie et de sa main meurtrie,ruissellerait un jet d'encre herbeux.

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