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Mary HIGGINS CLARK - L'ombre de ton sourire : 7/10

Par Eden2010
Mary HIGGINS CLARK - L'ombre de ton sourire : 6/10

MARY HIGGINS CLARK – L’ombre de ton sourire : 6/10

 

Voici donc le Mary Higgins Clark de l’été 2010. C’est un « bon cru », si on peu dire, et on y retrouve toutes les classiques de l’auteur : une jeune femme intelligente, indépendante et naturellement célibataire sur laquelle plane une menace mortelle.

L’histoire elle-même est sympathique : Monica Farrell, pédiatre éminent, a eu l’occasion de traiter un petit garçon qui a miraculeusement guéri d’un cancer du cerveau qui aurait dû le tuer. La famille est persuadée que c’est grâce aux prières d’une religieuse qui est en cours de béatification. Monica Farrell devra témoigner au procès de béatification. En même temps, la sœur de cette nonne, une vieille femme du nom d’Olivia Morrow, s’aperçoit que Monica Farrell est la descendante du fils de la religieuse (adopté à la naissance) et qu’elle est donc l’héritière d’une immense fortune. Elle souhaite le lui dire – mais est assassinée la veille de sa rencontre avec Monica par ceux qui bénéficient de ladite fortune.

Un tueur en série sera embauché pour faire disparaître Monica Farrell avant qu’elle ne puisse réclamer son héritage. Monica ne se doute d’absolument rien, elle ignore tout de son ascendance. Prise par son travail, elle ignore la menace qui plane sur elle – elle est particulièrement inquiète pour une petite fillette dont la mère s’occupe mal.

Les lecteurs habituels de Mary Higgins Clark pourront déjà imaginer la totalité de l’histoire (oui, il y a un lien avec la fillette malade, oui, il y a des histoires sentimentales …).

C’est donc un MHC type, les mêmes chapitres courts, faciles à lire, la même histoire prenante du début jusqu’à la fin malgré son extrême simplicité.

Et les mêmes incroyables coïncidences qu’aucun autre auteur n’oserait suggérer ! Tout le monde a un lien de parenté et je me permets de vous laisser un extrait typique de ces hasards dont MHC est si friande (pourquoi compliquer l’histoire et chercher une explication raisonnable si on peut tout simplement affirmer quelque chose, en faire une coïncidence ?). Je précise que cet extrait ne vous donnera aucune indication sur l'histoire, vous pouvez le lire sans vous gâcher le plaisir.

EXTRAIT : (Monica a fait l’objet d’une tentative d’assassinat, le tueur a tenté de la pousser sous un bus. Elle croit que quelqu’un l’a simplement bousculé, mais un témoin affirme avoir vu le tueur et a même décrit ses habits ; un voisin de la secrétaire de Monica, ancien inspecteur de police, mène l’enquête avec d’anciens collègues … vous reconnaissez le style MHC. Voici donc ce qu’observent les policiers) : «  … sur l’image suivante, nous voyons quelqu’un qui sort de sa voiture, garée là où nous sommes, et la suit dans la rue. Ce type porte un sweat-shirt à capuche, des gants et des lunettes noires, exactement la description fournie par la vieille dame. Coup de chance, quinze minutes plus tard la caméra montre sa voiture enlevée par la fourrière parce que l’heure de stationnement était dépassée ! Nous savons qu’elle a été récupérée par … un truand qui a été acquitté après avoir soupçonné d’être un tueur à gages. » - «  Acquitté parce que lui ou un de ses copains à intimidé, sinon acheté les jurés, se souvint W. Il n’y a pas plus coupable que ce type. J’ai travaillé sur cette affaire. Je donnerais cher pour trouver un moyen de l’épingler »….

Je dis toujours que les romans de MHC sont comme un repas au McDonald : on sait toujours exactement ce qu’on va trouver à l’intérieur, pourtant, on ne peut pas s’en passer et tous les ans on y revient. Ce que Danielle Steele est au roman à l’eau de rose, MHC l’est au policier.

Bien évidemment, je trouve que MHC est très très loin du niveau de ses premiers livres (clinique du Dr. H, recherche jeune fille aimant danser, un cri dans la nuit), mais malgré tout cela, j’adore lire ces policiers simples, dans lesquels on sait dès le début ce qui va se passer mais qu’on dévore tout de même. Son style est efficace, agréable à lire, on ne s’ennuie pas une minute. Et on veut toujours connaître la suite, lire encore une petit chapitre. Cette année, son roman a bien mérité un 6/10.

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