Pour revenir à l'équipe de France, après les deux premières rencontres amicales mais bien modestes, puis la defaite face à la Chine, nos craintes sont intactes. Même si Ribery, Toulalan et une benne, convenons que « devant » comme « derrière » l'équipe nationale inspire plus d'impuissance et d'approximation que de confiance.
Etant donné qu'en football, pour gagner, il suffit de marquer au moins un but de plus que l'adversaire on se demande qui pourrait, dans les rangs de l'équipe de France, glisser au fond des filets le ballon. Ni Anelka, Govou, Gourcouff, Malouda et meme Ribery ne possedent pour l'instant cette force. Les gignac ou Cissé, legitiment vautrés sur la banquette, ne peuvent guere en rever. Reste alors William Gallas notre plus certain atout offensif dont seul le mollet nous apporte jusqu'à ici satisfaction. Veedict ce soir.
Francfort, le 11 Juin 2010.