Magazine Poésie
Il n'aura suffit que de dix-huit jours au large.
Dix-huit jours loin de toi mon amour.
Dix-huit jours sans le reflet de tes yeux dans les miens. Pendant que tu dormais (bien, parce que je ne gigotais pas à tes côtés) je dormais debout les yeux ouverts afin que mes yeux saisissent le plus possible ce que je voulais que tu vois toi aussi.
J'ai photographié, j'ai filmé mais de toutes les beautés je n'y ai vu que toi.
Tu as 40 printemps aujourd'hui.
Même si tu en parais dix de moins.
Ton fils de dix ans te va déjà au nez.
De tes 40 ans j'ai eu le bonheur de partager 17 ans et demie d'entre elles en ta compagnie. J'ai teinté ses années de ma couleur dans ta vie, nous avons tricoté deux beaux enfants ensemble, mais tu ne soupçonne pas à quel point tu as influencé la mienne. Tu m'habites de toutes les musiques du monde. Tu es la poutre principale de notre unité familiale et bénis soyons nous de se savoir dans ton entourage immédiat.
Tu rejoindra la moitié de ta vie aujourd'hui. Il te reste au moins le même nombre d'années à explorer. À découvrir. En mieux.
Avec moi à tes côtés. Avec Monkee qui grandi si vite.
(Aujourd'hui à New York tout seul! Notre fiston! Notre premier bébé!)
Avec Punkee-la-terreur. Qui pleure quand elle s'imagine que tu nous quitterais ne serais-ce qu'un week-end. Qui a toujours peur du mo-vi (vomi). Qui t'aime tant. Presqu'autant que moi.
Ce qui nous attends c'est ce qu'il y a de plus beau. C'est le plongeon vers l'avenir. Celui que nos enfants se choisiront. Celui que l'on se décidera ensemble.
Celui que la planète nous mettera au menu. Ici ou ailleurs. Ici comme ailleurs.
Je t'aime me belle grande fille aux yeux perlés. Et je travaille comme un fou afin de créer un arc-en-ciel pour chaque journée qui passe.
Pour tes beaux yeux toujours.
Merci de faire partie de ma vie.
Merci à tes parents d'avoir fait couchi-couchi en Septembre 1969
Je t'aime plus gros que la terre avec un petit cochon par-dessus.