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Des milliards de dollars et des milliers de vies peuvent être sauvées si nous nous attaquons à la perte de la biodiversité marine et à la dégradation des services écosystémiques côtiers à travers une meilleure gouvernance. Il s’agit d’un thème clé de la Journée mondiale des océans, célébrée pour la deuxième année consécutive.
Dans son message pour la Journée mondiale des océans des Nations Unies, le Secrétaire général Ban Ki-moon a déclaré : « Si nous voulons préserver la capacité des océans à rendre des services pour répondre aux besoins nombreux et variés de la société, nous devons faire beaucoup plus. Lors de cette deuxième commémoration annuelle de la Journée mondiale des océans, j’implore les gouvernements et les citoyens du monde entier à reconnaître l’immense valeur des océans de la planète, et je les encourage à faire leur part de travail pour assurer leur santé et leur vitalité. »
Les écosystèmes océaniques subissent de grands traumatismes et engendrent de multiples défis, dont l’exposition à la pollution terrestre et marine, la perte et la fragmentation des habitats, le changement climatique, les récoltes de pêche non durables et l’introduction d’espèces exotiques envahissantes.
Les services fournis par les écosystèmes côtiers sont évalués à environ 25 000 milliards de dollars par an, dans des domaines tels que la production alimentaire, la protection contre les tempêtes et les inondations, l’atténuation du changement climatique et la séquestration du carbone. Hors, ces chiffres sont souvent négligés lorsque les politiques nationales de développement sont préparées, et ce au détriment des régions les plus pauvres qui en subissent les conséquences.
En raison de l’affaiblissement de ces écosystèmes indispensables, environ 270 millions de personnes sont touchées chaque année dans le monde par des catastrophes naturelles telles que les inondations et les sécheresses, et 124 000 sont tuées tous les ans. Pourtant, celles-ci peuvent être évitées, en réduisant le taux de déboisement des bassins d’alimentation en eau et en restaurant les zones humides, les mangroves et les récifs coralliens.
Cette année, le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) commémore la Journée mondiale des océans à son siège, à Nairobi, avec la projection de « Ωcéans », un film de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud. Ce documentaire a été conçu pour sensibiliser le grand public à la nécessité de protéger nos océans.
Grâce aux toutes nouvelles caméras sous-marines qui ont suivi la vie de la mer au cours de quatre dernières années, dans pas moins de 50 sites à travers le monde, « Ωcéans » est un rappel opportun de l’incroyable beauté d’un monde peu connu et fragile. Les équipes de tournage – dont certains membres font partie des cinéastes sous-marins les plus expérimentés – ont capturé environ 200 espèces de poissons, dauphins, baleines, calmars, lézards, crabes, tortues et autres créatures qui défient toute classification.
Source : PNUE