La décision de geler jusqu’au 9 février prochain la culture de l’unique maïs transgénique pratiquée en France, en attendant la promulgation de la nouvelle loi toujours en attente, est sans portée pratique, donc purement symbolique, puisque les semis 2008 n’auront pas lieu avant le printemps.
Par ce gel de durée limitée, le gouvernement s’est engagé implicitement à présenter et à faire adopter, avant cette date, la loi qui devra préciser les conditions de commercialisation et de culture des OGM dans le pays, conformément à ses conclusions lors du Grenelle de l’environnement.
Cette loi doit mettre fin au flou juridique qui entoure la question des OGM, qui autorise toutes les interprétations allant, les unes allant dans le sens des syndicats agricoles et les autres dans celui des associations d’écologistes, au point de justifier toutes les dérives.
Jusqu’à pousser un agriculteur au suicide.