La lumière que tu cherches
Elle n’est pas dans l’eau vive
Qui s’écoule de tes doigts
Elle n’est pas dans la flamme
Où seul ton corps se consume
Ne la cherche pas dans la nuit
Ni dans ce qui étincelle
A la surface du jour
Ce qui crépite et brasille
Meurt et s’éteint aussitôt
L’or pourrit sous les étangs
La lune habille des ombres
La lumière que tu cherches
Elle n’est pas dans tes mains
Elle est au bout du chemin
(Marcel Béalu)