(Dunes de Merzouga, Maroc, le 12 avril 05)
Du désert au désir, il n'y a qu'une dune de lune qu'on franchit chaussé de rêves. Le désert, c'est une pâture qu'on donne à des ombres, un océan cédé à tout son sel. C'est le désir inépuisablement foulé de voir naître quelque chose.
[Le désert me manque, son plain-chant du soir, son mouvement fatigué. Je n'imagine pas encore celui que je verrai cet été - ni son odeur, ni sa chaleur]