Kings of Leon – Closer: Les Kings of Leon, c’est trois frères et un cousin. Difficile de faire plus familial pour la petite entreprise du Tennessee. Cela leur pose d’ailleurs quelques petits problèmes de temps à autres: le batteur, Nathan, s’est vu signifier par son petit frère Caleb que s’il voulait se marier, il lui faudrait abandonner le groupe. Ambiance… Niveau musique en revanche, ça cartonne bien, très bien même, avec quatre albums sortis en 5 ans et moult récompenses dont deux aux Grammy en 2010.
Jackson Five – I Want You Back: A priori, pas besoin de faire de dessin pour comprendre. C’est grâce à son papounet chéri qui lance ses aînés, les Jackson Brothers. En 1965, le petit chérubin Michael, encore noir, a six ans, n’a pas encore inventé le moonwalk, rejoint la fratrie et s’impose comme le plus doué. Pas cool pour les autres de se faire éclipser par un gamin de six ans…
The National – Lucky You: Deux fois deux frères, pauvre Matt, il doit se sentir bien seul! C’est un peu l’opposé des Jackson Five: eux ne commencent pas à 6 ans, mais plutôt à 30, ne font absolument pas de danse, et sont blancs. Même s’ils assurent se friter à chaque album pour savoir quelles chansons mettre, ça à l’air de bien se passer pour eux.
Oasis – Stop Crying Your Heart Out: C’est un peu à eux que vous devez cette playlist. Evidemment, ils ne peuvent plus se blairer, on se demande même s’ils ont déjà réussi à se croiser sans s’insulter. Après avoir déchainé les foules, ils ont déchainé les coups. On n’est pas prêts de les retrouver en live ou en studio (à moins que le compte bancaire ne se vide trop vite), et ce n’est pas pour m’angoisser!
The Kinks – You really Got Me: Ah, les années 60, les coupes Beatles, la déferlante de rock british sur le monde… C’est Leur manager qui leur trouve un nom: « Vu ce à quoi vous ressemblez, et les habits que vous portez, vous devriez vous appeler les Kinks! ». La rebellion à l’anglaise, pour un groupe qui s’arrête en 1996, trente ans après leurs débuts fracassants.
Phoenix – Rome: Nos versaillais préférés hébergent deux frères, les deux guitaristes. Branco rejoint le groupe après avoir quitté Darlin’, le groupe qu’il avait monté de son côté avec les futurs Daft Punk. Plutôt pas mal sur un CV… Ils passent généralement leurs lives à se faire des petites blagues à coups de solos de guitare et n’ont pas intérêt à faire péter le groupe..
Arcade Fire – Ocean of Noise: Les canadiens d’Arcade Fire aussi on leur fratrie. William accompagne son frère et sa copine dans l’aventure. Pendant que Win s’époumone au micro, William gère au choix la basse, les percus ou des claviers. En l’occurrence, pas de stress en cas de brouille entre les deux frangins, à sept dans le groupes il peut bien y avoir un peu de casse et ils ne sont pas à un musicien près.
The Dodoz – Do You Like Boys?: On revient en France avec les derniers-nés de notre playlist. Ceux-là sont nos premiers jumeaux. Un premier album éponyme sorti en octobre 2009, c’est encore un peu tôt pour envisager la suite de leur entente, mais ça semble bien fonctionner pour l’instant! A ne pas confondre avec the Dodos, le groupe californien.
Girls in Hawaii – Organeum: La Belgique aussi se met à la fratrie en musique! Quand on connaît le résultat avec leur magique premier album, on en redemande! Un bémol, et de taille, le décès du batteur il y a tout juste dix jours risque de mettre en péril le groupe… On vous tient au courant
The Beach Boys – Don’t Worry Baby: On finit sur une touche plus légère et avec un retour au sixties. L’armada Wilson qui laisse tomber le surf en Californie pour attaquer les charts américains puis anglais. Ceux qui ont empêché pendant plusieurs années les Beatles d’être numéro 1 aux States. Ceux qui ont sorti Pet Sounds, qualifié à l’époque par McCartney de meilleur album de tous les temps.