L’obligation d’État française, c’est-à-dire l’argent prêté par les investisseurs à l’État pour qu’il finance sa dette, est rémunérée à hauteur de 3,05 %, contre 2,57 % pour l’obligation d’État allemande. Autrement dit, les investisseurs font plus confiance à l’Allemagne qu’à la France pour rembourser, et demandent donc une plus grande garantie à cette dernière, c’est-à-dire un plus grand taux d’intérêt.
En clair, les investisseurs croient de moins en moins à la capacité de la France à honorer ses dettes… bientôt une situation à la grecque ?