Interview Subdoubt (Pilbus Records)

Publié le 12 avril 2010 par Electronews

Nous avions chroniqué il y a quelques semaines l'excellent premier vinyle du label Pilbus : Subdoubt EP. L'artiste lillois à répondu aux questions d'Electronews.fr :)
Comment es-tu entré  dans le monde de la techno?
Subdoubt: Issu d'une culture Hard Rock et ayant passé mon adolescence à jouer de la guitare électrique, j'ai commencé à sortir en club en Belgique avec quelques potes et j'ai tout de suite été emporté par la puissance des sons et des rythmes joués. Il ne m'a pas fallut beaucoup de temps pour me passionner pour les musiques électroniques même s'il m'arrive encore aujourd'hui d'écouter un peu de métal.
Qu'est ce qui t'a amené  à débuter la production ?
Subdoubt: Tout comme dans ma période guitare, je n'ai pas su me contenter d'écouter la musique qui me plaisait, le besoin d'en créer était pour moi une évidence. J'ai donc rapidement investi dans une Groovebox qui m'a permi de débuter dans la programmation des rythmes et des mélodies, puis avec l'arrivée des logiciels bon marchés et des instruments virtuels gratuits j'ai commencé à explorer toutes les possibilités que ces bijoux m'offraient.
Quand as-tu commencé  à mixer ?
Subdoubt: Il n'y a que quelques années, quand j'en ai eu marre de voir mes potes mixer et me parler plus de mixage que de prod. J'ai voulu tenter le truc et j'ai vite trouvé ça vraiment intérressant. Aprés avoir usé (voir abusé) de quelques créations en live dans des clubs, le mixage de morçeaux produits par d'autres producteurs m'a surtout forcé à prendre du recul sur mes propres créations, à prendre conscience des défauts de mes tracks et de mes mixages.
Avec quel matériel produis-tu tes tracks habituellement ?
Subdoubt: Je n'utilise plus aucune machine analogique aujourd'hui, j'aime tellement le côté pratique des logiciels qui me permettent de sauvegarder mes compositions et de les ressortir pour les corriger ou les retoucher parfois plusieurs années aprés, le tout tenant dans un ordi portable me permettant de composer presque partout où j'en ai envie, chez moi, dans une gare, chez mes potes. Sans compter sur les centaines de synthés virtuels gratuits que j'utilise fréquemment pour compléter ma panoplie de programmes dernière génération qui me sortent des sons vraiments énormes !