Campagne de mobilisation contre le cancer du col de l'utérus

AFP - Le ministère de la Santé et l'Institut national du cancer (INCa) vont lancer jeudi "la première campagne de mobilisation contre le cancer du col de l'utérus", dont plus de 3.000 cas sont diagnostiqués chaque année en France.

Chez la femme, le cancer du col de l'utérus est le dixième cancer par sa fréquence et le quinzième cancer le plus meurtrier, avec plus de 1.000 décès estimés par an.

Il peut être dépisté par frottis cervical, un examen simple et indolore qui consiste à prélever des cellules du col de l'utérus lors d'un examen gynécologique.

Il n'existe pas aujourd'hui de campagne nationale organisée de dépistage, comme pour le cancer du sein, mais les recommandations sont de réaliser un frottis tous les trois ans, après deux frottis annuels normaux, pour les femmes de 25 à 65 ans.

Depuis 2006 est également disponible en France une vaccination destinée à protéger contre des infections causées par des papillomavirus (HPV), transmis par contacts sexuels, qui peuvent évoluer en cancer du col de l'utérus.

Un des objectifs du plan cancer 2009-2013 est d'améliorer la couverture vaccinale contre le HPV des jeunes filles de 14 ans.

Le plan cancer prévoit la diffusion d'"une information publique et adaptée sur la vaccination anti-HPV (...) tout en soulignant que le dépistage par frottis cervico-utérin reste indispensable dès l'âge de 25 ans".

Bien que recommandée, la vaccination contre le cancer du col de l'utérus reste minoritaire en France : 35% des filles de 14 ans y auraient eu recours en 2009, selon l'INCa qui se fonde sur les données du remboursement. Deux vaccins sont remboursés à 65% en France : Gardasil et Cervarix.

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