Impact d'un probable astéroïde sur Jupiter le 19 juillet 2009 (cliquez pour agrandir)
Découverte d’un nouvel impact dans l’atmosphère de Jupiter par l’astronome amateur Anthony Wesley, le même jour que la publication des recherches sur le précédent survenu au mois de juillet 2009.
Tandis qu’une équipe de scientifiques publiaient le 3 juin 2010 les résultats de leur recherches sur l’impact d’un corps rocheux à la surface de Jupiter survenu le 19 juillet 2009 (lire aussi l’article : « Impact d’une comète ou d’un astéroïde sur Jupiter« ), l’astronome amateur australien Anthony Wesley qui en avait fait la découverte, a signalé l’observation d’un nouveau phénomène du même type … ! Cela s’est produit au cours de la nuit du 3 au 4 juin. Sur la vidéo ci-dessous, réalisées par l’astronome amateur, on peut voir nettement un flash lumineux prés de la bande équatoriale sud de la planète géante.
L’étude de l’impact de juillet 2009 révèle que l’objet responsable de cette vaste tâche sombre était probablement un astéroïde, plutôt qu’une comète, mesurant environ 500 mètres de large. La collision des débris dans la haute atmosphère de Jupiter avait alors libéré une énergie équivalente à plusieurs milliers de bombes nucléaires ! Tout cela s’étant dérouler sous les yeux ébahis des astronomes, 15 ans exactement (jour pour jour !) après une autre collision majeure qui avait fait beaucoup de « bruit » : les fragments de la comète P/Shoemaker-Lévy bombardant la planète gazeuse le 9 en juillet 1994.
Après avoir lancé une alerte à ses camarades et aux professionnels, nombreux ont été les télescopes a visé Jupiter, à la recherche des stigmates de cette nouvelle collision.
En vidéo : au cours de la nuit du 3 au 4 juin, un corps rocheux à plonger dans l’atmosphère de Jupiter provoquant une explosion repérée ici sur les acquisitions de Anthony Wesley.
Cliquer ici pour voir la vidéo.
Télécharger l’image de Jupiter par le télescope spatial Hubble en haute résolution.
Crédit photo : NASA, ESA, M. H. Wong (University of California, Berkeley), H. B. Hammel (Space Science Institute, Boulder, Colo.), I. de Pater (University of California, Berkeley), and the Jupiter Impact Team.