Je savais que trois chansons par potentielle Nouvelle Star, c’était trop et je ne m’étais pas trompée. Je ne sais pas ce que m’a le plus accablée durant la soirée : François notoirement incapable de chanter, qui hurle chacun de ses titres ; le pauvre Ramon qui est monté sur l’échafaud, pardon la scène, prêt à se prendre sa correction hebdomadaire à trois reprises ; ou Luce qui veut tellement proposer une performance unique pour maintenir son statut de Julien Doré au féminin.
Non, en fait ce qui m’a le plus exaspéré, outre l’animatrice incapable de se la fermer même quand Marco Prince essaie de trouver les mots justes pour juger le massacre en règle de François sur cette tarte à la crème d’Amsterdam, c’est la programmation musicale, qui vire chaque semaine de plus en plus au risible. Je finis par me demander si on a fait de la musique depuis 1990. Pourtant, je ne suis pas sectaire dans ce domaine, mais je me demande pourquoi « la Nouvelle Star » nous inflige une énième reprise des « cactus », d’ « Amsterdam », ou de « la vie en rose » d’après ce que j’ai lu ce matin. Du vu, du revu, depuis l’avènement des télé-crochets et même de la variété dans nos petits écrans…
La production a à ce point peur des réactions de ses jurés réputés incontrôlables si elle leur balance un tube récent qui ne leur sied guère ?
Alors certes, Amel Bent en a pris pour son grade durant les premiers primes, mais elle n’est pas la seule artiste française reprenable dans l’émission.
De plus, l’autre fois, j’ai vu Philippe Manœuvre défendre la nouvelle nouvelle nouvelle scène française au « grand journal » de canal +.
J’en suis presque venue à souhaiter que Luce nous entonne un bon vieux Amy Winehouse pour vous dire…
Quant au pauvre Ramon, obligé de chanter en espagnol par la prod’, il a fini par partir, quel soulagement ! Sauf qu’à mon goût ni Luce, ni François ne sont à la hauteur de l’enjeu.
Lio avait raison quand elle disait dimanche que M6, mais à mon avis surtout la production débile, payait un enterrement de première classe à son émission. Les primes laborieux épuisent les téléphages les plus