Hayek Superstar - L'animateur de Talk Shows Glenn Beck a consacré une émission à "la route de la servitude", un des ouvrages majeurs de Friedrich Hayek.
Résultat: ce vénérable livre, qui est à la distraction ce que le Général Jaruzelski était au rire, est numéro un des ventes de livres aux USA. En témoigne la capture d'écran suivante, du 9 juin à 23h31 GMT - Le livre est numéro 1 depuis 6 jours, devant Stig Larsson et Millenium, excusez du peu !
Imaginez: Michel Denisot fait une spéciale Frédéric Bastiat et propulse cet auteur au premier rang des ventes amazon.fr. Baroque, non ? Et bien avec l'effet Beck, aux USA, c'est possible. Ce type est incroyable. La façon dont il arrive à captiver une audience avec de longs monologues sur des sujets, disons, ardus... est étonnante.
Plus d'infos sur le show de Beck sur Hayekcenter
Et pour les fans, voici la Vidéo (1ère de 6 vidéos hélas non chainées - la deuxième démarre ici) :
Bonne lecture ! - Merci à mes lecteurs pour avoir signalé cette news dans les commentaires du post précédent.
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J'ai totalement négligé le réchauffement climatique ces derniers temps, parce que la crise financière a pris une importance démesurée, et, il faut bien l'avouer, parce que le sujet tend à m'ennuyer fortement. Mais il va bien falloir reprendre du service, car malgré la multiplication des publications et indices renforçant la position sceptique, les politiques continuent de vouloir façonner un monde autour de leurs lubies anti carboniques comme si de rien n'était. Baisser la garde maintenant est le plus sûr moyen de prendre des claques dans les mois à venir.
Ainsi, Skyfall, dont nous saluons le retour, nous informe qu'une "Taxe carbone européenne flexible" est à l'étude à Bruxelles. Les états en attendraient 300 milliards de recettes supplémentaires... Ce en quoi ils se mettent le doigt dans l'oeil. Ils ne feront qu'accentuer l'effet d'éviction ("crowding out") de l'investissement privé par la sur-taxation et la sur-dépense publiques, et perdront largement par ailleurs le misérable produit de la taxe...
Je vous invite à relire ces quelques articles et brèves dénonçant l'ineptie des taxes carbone :
- Taxe carbone aux frontières: quand Sarkozy habille le protectionnisme de vert
- Taxe carbone, mon amour
Et bien sûr, retrouvez le dossier "Réchauffement Climatique" d'Ob'Lib'
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Littérature verte, littérature grise - Les nombreux "GIEC Gate" qui ont émaillé la fin de l'année 2009 et le premier trimestre 2010 ont donné envie à certain d'analyser bien plus finement la qualité des rapports du GIEC.Donna Laframboise, qui tient le blog "no Frakking consensus", a fait vérifier le rapport du GIEC par rapport à l'affirmation selon laquelle la plupart de la littérature scientifique qui y figurait était "relue par les pairs". Les résultats sont éloquents. (PDF)
Sur les +/- 18 500 références citées par les trois sous-rapports du GIEC, 5 600 (soit 30%) ne sont pas passées par un processus de relecture par les pairs. Notons d'ailleurs que le rapport ne se prononce pas sur la qualité des articles relus par les pairs eux mêmes. Ces références grises sont composées d'articles de presse généraliste, de rapports d'organisations activistes, de "working papers", etc...
Si le sous groupe 1, celui qui est supposé établir une corrélation entre CO2 humain, ne comporte que 7% de papiers non "peer reviewed", le rapport du sous groupe 2 (celui suppsoé établir la gravité du changement climatique) en comporte 34% (2800 papiers "gris" sur 8200, dont le désormais célèbre article sur la fonte des glaces de l'Himalaya...), et le troisième, celui qui discute des mesures à prendre pour contrer le réchauffement, 57% !!
Si l'on décompose ces 3 sous rapport en chapitre, 21 sur 44, soit 48%, comportent plus de 40% de références "grises" et doivent donc être impitoyablement rejetés. Bref, plus de la moitié des chapitres des rapports WG2 et WG3 sont à mettre à la poubelle.
Et encore la méthodologie ne permet elle pas d'évaluer tous les papiers dûment revus par les pairs et sceptiques, que le rapport de l'IPCC ignore superbement.
La méthodologie ignore également le fait que les rapports du GIEC ne constituent pas une "juxtaposition" de références mais un "enchainement logique", et que si un maillon de la chaine se révèle déficient, tous les maillons aval sont susceptibles d'être remis en question.
Il est symptomatique que les deux rapports les plus "douteux" déontologiquement sont les n°2 et 3, qui sont censés prouver qu'une action politique volontariste contre les rejets de CO2 anthropique est absolument nécessaire.
Le GIEC a longtemps prétendu que son rapport était la somme du savoir en matière climatique. Entre omissions coupables, inclusions douteuses et falsifications délibérées, cet organisme a montré qu'il n'était qu'une gigantesque machine à pervertir la science.
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J'ai eu le privilège d'être un relecteur de la version "alpha" du livre. Celle que je vais recevoir incessamment sous peu sera sensiblement amendée, j'attends donc de l'avoir lue en version définitive pour vous en faire le commentaire, mais tout ce que je puis d'ores et déjà dire est qu'il s'agit d'une véritable "leçon d'un juriste philosophe aux scientifiques", analysant froidement pourquoi un organisme politisé comme le GIEC ne peut pas produire de la science qui ne soit pas biaisée. Le tout dans un style alerte et enjoué qui permet de rendre agréable et aisée d'accès une lecture portant pourtant sur un sujet difficile.
Alors à très bientôt pour une recension intégrale. En attendant, je vous copie colle la réaction de l'autre cofondateur de l'Institut, Corentin de Salle, postée sur Facebook :
Il y a longtemps que je n'avais plus lu un ouvrage aussi remarquable. Comme son titre ne l'indique PAS, cet ouvrage n'est pas une énième contestation du catastrophisme climatique par un climato-sceptique. Sa grande force est de défendre une idée provocatrice de manière parfaitement mesurée, nuancée et argumentée. Il ne... s'attaque ni à la théorie du réchauffement climatique ni a l'honnêteté du GIEC ni à ses erreurs mais il aborde la problématique sous un angle inhabituel et dévastateur: l'analyse institutionnelle et l'épistémologie. A lire d'urgence.
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Humour - Solidarité bien ordonnée...
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Humour et gâteaux au beurre salé - Il parait que certains ont cru que le professeur Kouign Aman était authentique... Une chose est sûre, il ne sont pas bretons, mais la vidéo est cool quand même.
A noter que pour de vrai, les deux protagonistes évoquent l'exposition universelle de Shanghaï, d'après une relation sinophone.
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