Posté par lediazec le 10 juin 2010
En fait - même si une chose n'empêche pas l'autre - sa disparition de la scène politique était le résultat d'un travail souterrain harassant pour lequel elle est rétribuée 9500 euros par mois, plus les à-côtés : caisse avec chauffeur, bureaux dans le XVe et un secrétariat particulier. Il n'y a pas que dieu dans la vie, que diable !
C'est l'Elysée qui lui avait confié ce poste de « chargée de mission » pour lequel elle est rétribuée, afin d'évaluer « les conséquences sociales de la mondialisation » (?)
Pas la peine de pinailler sur la nécessité de confier une telle mission et un tel sujet à Christine Boutin. Au contraire, il faut s'en réjouir. Il fallait y penser. Applaudissons. Jusqu'à ce que le Canard Enchainé ne révèle la chose, j'ignorais tout sur les « conséquences sociales de la mondialisation ». Il faut dire que quand on a le nez collé à l'internet une bonne partie de la journée, il est difficile de s'instruire sur des choses aussi techniques. J'ignorais même que la mondialisation puisse représenter une menace quelconque pour quiconque. Interrogée sur le sujet, elle envisagerait d'affranchir le futur G20 sur les mesures concrètes à prendre pour arrêter l'hémorragie économique qui mine la vie de millions de personnes dans le monde.
Vite, une hostie !
Avouez qu'il est fort le Gnome ! Au moment où le pays sombre dans l'inquiétude pour des raisons que nous ignorons, lui, en bon capitaine, tel un magicien en quête de chapeau, trouve le chapeau, la colombe et la baleine blanche.
Boutin de ma mère !
Mais comme la France est un pays de rabat-joie et de râleurs, les mauvaises langues n'ont pas tardé à voir dans cette mission que marchandage et calcul politique. Une sorte d'arrangement entre amis pour empêcher la cheftaine du PCD de se présenter à la présidentielle de 2012. Pas de petits bénéfices quand il s'agit d'assouvir une ambition politique démesurée.
Le temps des grandes manœuvres est venu. Nous n'avons pas fini avec le grotesque. Dans la foulée, on peut se demander quelle mission Sarko a confié à Bernard Tapie ?…
Le retour du grand bateleur chez les radicaux - mais quel euphémisme ! - jette le trouble dans les esprits à gauche. Mais pas qu'à gauche. Certains craignent que Nanard ne joue « double jeu ». Quelle idée ! Comme si Nanard était capable d'un tel acte de brigandage ! Débarrassé des batteries de casseroles qu'il trainait comme un galeux, le voici, plus virginal que jamais, prêt à bouffer à tous les râteliers. La classe, le Nanard ! Chez les radicaux, tout le monde ne voit pas d'un bon oeil ce retour et le frittage de gueule, garanti maison, s'annonce rude. Petit, mais costaud, le Parti Radical !
Comme pour Boutin, je ne vois pas trop à quoi ça sert, l'action culturelle extérieure, mais il doit émargé sa part, lui aussi.
Par temps de crise, avoir un job est chose importante. Montrer l'exemple aussi !