PLU niçois (3)

Mardi soir, 3ème réunion du Collectif Europe-Ecologie du Grand Nice (Est du Var). Une réunion apaisée, malgré de vifs débats, mais simplement relatifs aux points abordés.

Après avoir décliné l’invitation au “Pique-nique républicain” du 13 juin, vu les conditions cavalières de son organisation et discuté du résultat des travaux du groupes “Déchets”, deux gros morceaux: le PLU niçois et les cantonales.

Sur le PLU, si un certain nombre de termes ont dû être précisés, dans l’ensemble, le document proposé par le groupe de travail a été validé. Les principales conclusions sont les suivantes:

- Un PLU niçois sans colonne vertébrale,et sans grande ambition, pâle resucée du Schéma Directeur de l’Agglomération Urbaine de 1996. Les incidences du PLU 2010 sur l’environnement ne sont que très faiblement abordées.

- De sérieuses lacunes dans l’analyse chiffrée de l’existant.

- La poursuite de l’étalement urbain, quasiment aucune densification des zones mitées où de très faibles centralités sont prévues. On ne remédie que symboliquement au mitage des collines qui nécessiterait des travaux d’infrastructures importants pour une densification significative. La poursuite du grignotage des aires agricoles, notamment par l’opération d’une “cité” de logements sociaux aux Arboras.

- De grosses inquiétudes sur la destination des terrains du Stade du Ray, à l’opposé des souhaits des comités de quartier concernés.

- De graves problèmes de stationnement résidentiel à prévoir du fait de la règlementation retenue pour les constructions et les hôtels neufs.

- On installe quasi-définitivement une ville à deux vitesses: la ville haute, aérée et verte pour les riches et la ville basse minérale et saturée pour la plèbe.

En ce qui concerne les prochaines cantonales, le collectif considère que la participation aux élections est une des composantes du militantisme ordinaire (ni plus ni moins importante) d’une organisation politique et, qu’à ce titre EE doit être présent dans ces élections, avec la nécessité d’une présence très significative. Les négociations départementales avec les partenaires vont être rudes.

Bref, une réunion ordinaire, où les divergences s’expriment et évoluent, et où une culture commune s’ébauche.

- “L’UE ferme la pêche au thon rouge, la France demande des explications”. Le Monde. Clientélisme sarkozien, même sur les petites niches, et il se prétend écolo…

- “On croit rêver”. Le Monde. Surtout en période d’austérité…

- “Guerre ouverte entre Metro et les grossistes de Rungis”. Le Monde. A l’origine du conflit, la mise en conformité avec la directive “Bolkestein” (que l’on disait enterrée) des marchés d’intérêt nationaux. Vive l’Europe…

- “Marseille, poubelles la vie (suite)”. Bakchich.