Onde passagère au parfum léger
Me pencherais-je auprès de vous
Et d'un souffle, un élan discret
Oserais-je vous glisser un mot doux
Pareille à la feuille que la brise soulève
Vous vous éloignez, portée par le vent
Mon sourire est-il trop rude ;
De mes yeux pourtant
Naissent quelques intérêts
Mais, allez loin de moi, si c'est ce qui importe
Laissez-moi seul, c'est le sort de l'exclus
Mon âme maladive se nourrit de la sorte
Et la sève qui coule et le sang du rebut
Et , seul dans la nuit ordinaire
Au fin fond d'un caveau, solitaire
Je jouerai définitivement le mort
Et vos lourds parfums, dehors
Ne seront que puanteurs et poussière