Bien souvent hélas, au mieux l'indifférence et l'incompréhension, au pire le rejet et la haine animent les hommes quand il s'agit d'accepter et de laisser une place à l'autre, celui qu'on appelle l'étranger. Il suffit pour cela d'ouvrir un journal ou de suivre désabusé les infos radio-télévisées pour en faire chaque jour- un peu plus- le constat. Aussi, quand on découvre au milieu des "nouvelles du front" une histoire qui pour une fois ne ressemble pas aux autres, s'agit pas de faire la fine bouche , bien au contraire, celle-là, on a envie de lui faire un peu de pub. J'ai ainsi découvert sur le blog du village des NRV une info sur le conflit israélo-palestinien (et inversement) qui ne ressemble pas à celles qu'on a l'habitude d'entendre -surtout en ce moment- concernant ce délicat sujet ou bien souvent il serait "raisonnable" de choisir un camp.Un réalisateur français Mohamed Ulad (compagnon de Mazarine Pingeot, fille de François Mitterand) et une philosophe franco-israélienne Sophie Nordmann ont mis sur pied un projet d'émission de télé réalité d'un genre un peu particulier , dans le sens où ils ont imaginé réunir dans une maison de l'archipel du Frioul (en face de Marseille) douze israéliens et palestiniens ,filles et garçons de 18 ans, qui seront enfermé pendant trois semaines et qui auront comme tache, sous l'oeil des caméras, de négocier pour aboutir à un accord de paix entre leurs deux peuples. L'émission qui sera diffusée sur la cinq s'appelle "les accords de Marseille" . Elle débutera en septembre et a pour but louable, en échangeant de manière pacifique les points de vue , d'aider à la résolution d'un conflit dont personne ne voit vraiment le bout - même les Hommes de bonne volonté - sans parler de ceux qui pour des raisons sordides surfent sur la vague de l'escalade dans la violence...Dans une interview accordée au figaro le réalisateur explique sa démarche: «L'idée était de créer une émission audiovisuelle qui soit à la fois une expérience «scientifique» et un projet avec des répercussions sur les protagonistes eux-mêmes, les téléspectateurs et le débat public.Je veux restituer ce conflit dans sa complexité pour le rendre accessible au plus grand nombre»
Plus de détails sur ce projet ici même