Tout d’abord, merci aux « nouveaux venus » sur ce blog qui ont eu la gentillesse de me laisser un commentaire sympa dans la news précédente. L’idée est effectivement de profiter de ce blog pour partager ma vision du sport. Comme je le rappelle régulièrement, ce n’est que ma vérité, sans la prétention que ce soit LA vérité. A chacun d'apprécier ou non, de rester ou de passer son chemin. Je suis beaucoup moins régulier depuis quelques semaines, mais ça peut revenir à n'importe quel moment... ou pas !
J'ai aussi remis la playlist. Je ne sais pas trop pourquoi mais elle ne se déclenche plus automatiquement au démarrage (pas plus mal diront certains). Donc si vous voulez de la zizik, il faut cliquer pour la mettre en route...
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Je vais vous épargner le point sur mes courses et sur mon entraînement puisque depuis deux semaines, il se résume à un seul mot : repos ! Après cinq semaines d’affilée de compète, c’était prévu. Le réveil de mon amie la sciatique a de toute façon annihilé toute velléité d’entraînement. Si mon dos le veut bien (je suis en pleine période de négociation), reprise toute douce pour monter en puissance progressive jusque la fin juin et le stage Ultrafondus à Chamonix où il y aura les 166km de l’UTMB a se taper en quatre jours. C’est donc l’occasion de revenir un peu sur l’actu de mes petits sports.
Pour commencer, comment ne pas parler du Catalan Kilian Jornet Burgada. En huit jours, ce garçon de 23 ans a traversé les Pyrénées d'ouest en est. 850 bornes, plus de 40 000m de dénivelé, le tout dans des conditions climatiques très difficiles. Juste surréaliste. Déjà recordman du GR 20 en Corse, vainqueur des plus prestigieuses courses de ski-alpinisme, ce type est sans aucun doute venu d'une autre planète. En suivant sa traversée sur les différents supports mis en place par son équipementier Salomon, ou sur différents forums de course à pied (en particulier kikourou.net), ce qui m'a le plus marqué c'est l'espèce de fascination générée par ce coureur dont la sympathie et l'accessibilité sont au moins à la hauteur de son talent. Tout au long de son périple, les trailers locaux se donnaient rendez-vous pour accompagner le phénomène, pour pouvoir dire ensuite "j'ai couru avec Kilian", comme quand on accroche fièrement l'insigne de la légion d'honneur sur sa veste. Evidemment, on ne peut pas s'empêcher de se poser quelques questions, se demander si à force de courir partout, Kilian, même s'il est hors norme, ne va pas se griller, si son sponsor ne l'expose ("utilise" diront certains) pas trop etc. Mais au-delà de ces coulisses, je préfère (pour le moment) me contenter d'être admiratif de ce grand champion. Et moi aussi, fin août, je me dirai sans doute au départ de l'UTMB que je participe à la même course que Kilian Jornet Burgada... Sauf que lui mettra plus de la moitié moins de temps que moi (vainqueur des deux dernières éditions, son record est de 20h56'). (j'avais écrit un papier sur ce garçon dans L'Equipe l'an dernier, papier que j'avais recyclé sur ce blog, en fin de la news consultable ICI)
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Même si ça date un peu, bravo à Montrouge pour son premier titre de champion de France féminin de hockey sur gazon. Spéciale dédicace à Clotilde, gardienne émérite d’un CAM qui peut aussi se vanter d’un doublé puisque les garçons se sont eux aussi imposés. En hockey sur gazon toujours, Mamzelle Peg signe son retour sur les terrains avec la remontée de Mérignac en Elite au terme d’une finale de N1 largement dominée face à Nantes. Bravo mesdemoiselles.
Du dada ! Eh oui ça faisait longtemps. On n’arrête plus les Français. Déjà vainqueurs à La Baule, les Bleus ont récidivé à la Coupe des Nations de Rome puis à celle de Saint-Gall en Suisse. Avec sept cavaliers dans le top 30, dont notre champion d'Europe Kevin Staut à la 4e place, la France est également la nation la plus représentée au sommet. Bon tout ça est bien beau, mais il faudra surtout être en forme en octobre pour les Jeux équestres Mondiaux, à Lexington, dans le Kentucky.
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Allez, je me laisse un peu aller. Je sais bien que vous n'êtes pas là pour entendre parler de foot, mais c'est trop tentant, à la veille de l'ouverture de la Coupe du monde. Il y a quelques jours, un peu par provocation je l'avoue, j'ai créé sur Facebook un groupe de soutien à Raymond Domenech. Je me fous un peu du sort de Raymond, mais ce lynchage m'agace. Je ne sais pas si les Bleus iront loin dans ce Mondial, mais si ça devait être le cas (je suis de nature optimiste et veux croire qu'à un moment ils vont arrêter de se la péter et se décider à s'arracher un peu les tripes), sûr qu'on verra rappliquer les accusateurs d'aujourd'hui avec leurs banderoles et leur boîte de cirage pour les souliers de RD. Sûr qu'ils seront les premiers à dire : "Moi, j'ai toujours cru en vous et vous ai toujours défendu." Remember 98 !
Un mot aussi sur la sortie de Rama Yade sur le prix de l'hôtel des Bleus. Ok, ce n'est pas donné. Mais c'est aussi à l'échelle du foot et des revenus générés par ce business. Faut arrêter de faire croire que l'on vit au pays des Bisounours. Notre secrétaire d'Etat cite les Espagnols en exemple. Soit disant qu'ils logent dans un campus universitaire. Elle n'a pas visité le campus... On est loin du CROUS... Et les Espagnols, en cas de victoire toucheront plus de 500 000 euros... 500 euros la nuit c'est trop. OK. Mais à combien est la limite de la décence ? Est-ce que la crise sera résolue si la chambre n'est qu'à 200 euros ou si la fédé loue le Formule 1 du coin ? Quelle démagogie que cette décla de Mme Yade à 5 jours du Mondial alors que l'hôtel a été choisi il y a des mois et qu'il y a eu des tas de papiers écrits dessus. Comme d'hab, elle est vraiment prête à tout pour que l'on parle d'elle. On savait depuis longtemps qu'elle n'y connaissait rien en sport et que ça la gonflait, mais quand même. Pour conclure sur cette histoire, un truc qui m'a amusé avec le commentaire d'un internaute sur la question du jour de lequipe.fr. Il se trouve que c'est le plus souvent moi qui écris "L'avis de L'Equipe" ajouté chaque matin sur le site et supposé commenter les commentaires (oui oui c'est concept je sais) à la question du jour quotidienne. A la lecture de mon petit texte, très anti Yade, un internaute, évidemment très sûr de lui, a taxé L'Equipe d'être à gauche. Rigolo quand on sait que je suis l'auteur du texte et que je suis l'un des rares à assumer ma "droititude" (c'est comme quand on défend Domenech, mieux vaut vivre dans la clandestinité).
Et pour mettre tout le monde d'accord, deux hymnes incontournables de soutien aux Bleus…………………….
Vu que cela devient quasi mission impossible de retrouver une chronique parue sur lequipe.fr trois heures après parution, voilà deux recyclages avec deux papiers consacrés à Vincent Toumazou et à Sébastien Chaigneau, deux mecs extra adeptes de l'ultra. Vous pouvez aussi retrouver la chronique consacrée à la pratique féminine avec mon traditionnel couplet sur la jupette pour les footeuses qui fait toujours un tabac... dans les deux sens... mais dont le but est juste de provoquer un peu des réactions et de pousser le raisonnement de la féminisation (le problème c'est que beaucoup s'arrêtent à une interprétation basique, ras la jupette si j'ose dire). Je vous mets le lien ICI sinon vous serez obligés de mettre votre lampe frontale et de partir en expédition sur le site pour essayer de la retrouver.... Bon, si ça vous dit de laisser des commentaires sur lequipe.fr, ça peut toujours servir pour légitimer les chroniques... Merci à celles et ceux qui le font déjà et que je reconnais derrière les pseudos...
L’été s’ra chaud
Courir 217km dans une véritable fournaise (70° au sol), tel est le défi des participants de la Badwater, dans un mois. Le Français Vincent Toumazou y sera avec une approche avant tout centrée sur l'humain.
Comme le disait le célèbre philosophe Eric Charden, « l'été s'ra chaud dans les tee-shirts, dans les maillots ». Il aurait pu ajouter « dans les baskets ». Le 12 juillet, Vincent Toumazou aura une belle illustration de cette profonde citation quand il prendra le départ de la Badwater, dans l'ouest américain, à 85m en dessous du niveau de la mer, destination Whitney Portal, sur les pentes du Mont Whitney. La Badwater, une course qui fait rêver (ou cauchemarder parfois) tous les amateurs d'ultra avec ses 217km non stop, ses 4000m de dénivelé et ses 50°... à l'ombre. Seul problème, il n'y a pas d'ombre dans cette Vallée de la mort, l'un des endroits les plus secs et les plus chauds de la planète. Au sol, le thermomètre peut même parfois indiquer jusqu'à 70°. Un enfer pour les pieds, pour les corps et surtout pour les esprits. Pas question donc d'y envoyer des néophytes ou de simples amateurs de sensations fortes. Un comité de sélection examine attentivement les candidatures et les lettres de motivation selon des critères draconiens (avoir par exemple au moins terminé deux courses de plus de 100 miles soit 160km) et ne valide l'inscription que pour 90 « veinards ». Avec un autre Français (Francis Rios), Vincent a eu ce privilège cette année.
Né il y a 42 ans, il a découvert les sensations de la course à pied dans la foulée de son père Michel en le suivant très jeune sur son vélo, lors des 100km de Millau. Trente ans plus tard, ce virus est toujours là, profondément inoculé dans son corps mais surtout dans son âme. Et pas question de se faire soigner. « La course a un côté charnel. C'est comme quand tu retrouves une personne que tu aimes depuis longtemps. Tu t'imprègnes de son parfum, du son de voix. Quand tu cours, tu t'appropries un lieu, tu le pénètres, tu es en harmonie avec ce lieu, avec cet instant que tu vis. Bien sûr parfois je lutte. Mais tu as l'impression d'être dans une sorte d'ivresse. Tu en ressors plus riche. Ce que l'on vit, on se l'offre, on se le construit. Et même si j'étais l'homme le plus riche de la terre, ces sensations de la course, je ne pourrais pas me les offrir. » Une approche « poétique » qui semble pourtant paradoxale pour ce docteur en mathématiques appliquées, ingénieur au Centre National d'Etudes Spatiales que l'on imagine très cartésien. « J'ai mené ce projet comme un projet spatial, précise-t-il tout de même. Il y a une approche scientifique. L'improvisation n'a que très peu de place. Excepté dans le vécu. »
Avec ses 12 heures d'entraînement maxi par semaine (« quand je suis au taquet »), Vincent n'est pas non plus un stakhanoviste de l'effort. L'approche mentale est en revanche essentielle avec énormément de travail de visualisation et le renfort de techniques de tai chi ou d'hypnose. Côté alimentation, pas de gels énergétiques hyper marketés non plus. « Je préfère enrichir les salaisons de l'Aveyron et je prends aussi un plaisir fou à passer une nuit à faire la bringue avec les copains. »
Profiter, partager, deux mots majeurs dans son approche d'une pratique de l'ultra qu'il veut avant tout comme « quelque chose d'artistique, une recherche d'esthétisme, de légèreté et de poésie ». « Récemment, un article de la Dépêche du Midi demandait aux enfants du collège Léon Blum de Colomiers avec qui je partage ce projet, la façon dont ils percevaient ma course, confie-t-il. A la question « qu'y a-t-il a gagné ? », ils ont répondu : rien, juste du plaisir et du rêve. J'étais super ému que ces gosses de l'âge de mes filles Anna et Cécile aient retenu ça. Mon message est de leur dire que lorsque l'on a un rêve, quel que soit le domaine, le sport mais aussi la musique ou je ne sais quoi, il faut y aller et foncer. C'est important qu'ils comprennent qu'il faut se donner à fond qu'il ne faut pas se dire : plus tard je ferai, mais faire. »
La course comme philosophie de vie. « Il y a mille et une choses autour de la course. J'ai foi dans la nature humaine. Dans la course, j'aime cette humanité mise à nu. Les gens qui t'entourent voient au fond de ton âme. Alors que dans la vie tu as de multiples occasions de biaiser, quand tu cours, tu ne mens pas. J'ai aussi une pratique assez jubilatoire et contemplative. La course n'est qu'une façon de me transporter dans une vie intérieure plus riche. C'est une pratique paradoxale. Alors que ça semble être un sport très égocentrique et individualiste, c'est aussi une formidable ouverture au monde, une façon de se nourrir au contact des autres. »
Il faudrait bien plus que cette chronique pour raconter toute la richesse de cet homme, qui s'exprime régulièrement dans l'excellent magazine Ultrafondus (article consacré à Vincent ICI). Deux phrases permettent peut-être néanmoins de résumer son discours. Deux phrases qui vont bien au-delà du simple domaine sportif. « Jouez à courir. Vivez votre foulée, vivez ! »
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La crème du Mont-Blanc
Dans trois mois, l'Ultra Trail du Mont-Blanc (UTMB, 166km, 9600m de dénivelé) accueillera les mordus d'efforts extrêmes. Jusqu'au départ, Sébastien Chaigneau, l'un des meilleurs spécialistes mondiaux, nous servira de guide sur les sentiers du toit de l'Europe. Rencontre.Le compte à rebours est lancé. Le 27 août, dans un peu moins de 100 jours, ils seront 2300 à prendre le départ de l'Ultra Trail du Mont-Blanc (l'UTMB), la course référence de tous les amoureux de trail, celle pour laquelle beaucoup se préparent depuis des semaines et des mois. Celle pour laquelle, beaucoup ont arpenté sentiers, chemins et pistes durant ce long hiver avec pour seul objectif d'être prêt cet été pour affronter « la bête ». Départ à Chamonix et arrivée... à Chamonix après 166km sur les sentiers français, italiens et suisses. Près de 10 000m de dénivelé, une vingtaine d'heures d'effort pour les extraterrestres de tête de course, plus du double pour ceux qui réussiront à boucler ce tour avant le dimanche 29 août, 16h30, heure limite d'arrivée. Un rêve pour beaucoup, un défi pour tous.
Jusqu'au départ, cette chronique hebdomadaire évoquera régulièrement la préparation de Sébastien Chaigneau, deuxième l'an dernier derrière l'OVNI espagnol Kilian Jornet Burgada. Triple vainqueur du Libyan Challenge (200km non-stop dans le désert de l'Akakus au sud-ouest de la Libye), double lauréat du Raid Mercantour, 3e de la Diagonale des Fous à La Réunion en 2005 (145km, 8500m D+), Seb est à 38 ans une référence du trail. Par ses résultats mais aussi par sa personnalité, unanimement appréciée.
« Pour moi, chaque course est avant tout un voyage, raconte-t-il. Certains recherchent la performance, d'autres la reconnaissance. Moi, j'ai dépassé ce stade depuis longtemps. J'aime avant tout le contact avec les autres. Quand tu vois qu'il y a plus de 50 nationalités au départ de l'UTMB, c'est incroyable. L'an dernier j'ai couru plusieurs kilomètres avec un gars venu de Nouvelle-Zélande. Tu te rends compte ? Le mec avait traversé la moitié de la terre pour participer à cette épreuve. C'est dingue. Si je retourne sur le Libyan Challenge par exemple, c'est que tout le monde est heureux de s'y retrouver, de partager un café et au-delà de ça, de partager un moment de vie. La course, c'est anecdotique. » Le contact des gens mais aussi celui de la nature. « Je reviens juste d'une sortie en vélo, éclaire-t-il. Au sommet du Col de la Colombière, nous nous sommes retrouvés nez à nez avec un bouquetin. Samedi dernier, sur une sortie longue à pied de 6 heures, je suis tombé sur un faon, pas du tout effrayé. En 2007, lors de ma première victoire au Mercantour, je me suis vite retrouvé seul devant. J'ai vu des chamois, des bouquetins etc. Ce fut une journée fabuleuse. Ces moments privilégiés constituent une grande partie de ma motivation. »
On peut aussi aimer la nature sans habiter aux pays des oiseaux. Seb Chaigneau a un regard très critique sur certaines déviances de l'esprit trail et sur la banalisation de l'exceptionnel. « Parfois, dans des discussions, j'entends des gens qui parlent de la CCC (Courmayeur-Champeix-Chamonix, une des épreuves "annexes" à l'UTMB) et disent : "la petite" alors que ça fait 100 bornes et 5600m de dénivelé. Mais c'est déjà un truc énorme. La plupart des gens mettraient six jours à faire ça. C'est à vous les médias de ne pas banaliser tout ça. On m'a parfois demandé des conseils pour préparer l'UTMB en un an pour des gens qui faisaient deux trois footings par an. Je répondais : "mais vous êtes pas bien les gars !". Si tu n'as pas un passé, il ne faut pas se lancer. Aller au bout est déjà une souffrance mais le pire, c'est surtout la fatigue et les blessures graves engendrées bien longtemps après. »
Sébastien continuera lui de puiser sa force et sa motivation dans le plaisir pris à chacune de ses sorties, dans le soutien d'Isabelle, sa femme elle aussi très impliquée dans le milieu via son web magazine Over Element consacré à la discipline et dans les encouragements de son fils Ethan, deux ans et demi. « Quand je les vois au bord du parcours, que le petit galope derrière moi en disant : "je veux aller avec papa", c'est le plus grand des bonheurs. »
SON ENTRAINEMENT : « Depuis avril 2009, j'ai changé l'orientation de mon entraînement. Avant il m'arrivait certaines semaines de courir 300km et d'avaler 20 000m de dénivelé. Forcément, le jour de la course, physiquement, ça allait tout seul. Par contre, j'ai peu à peu perdu l'envie de courir. Lors de ma deuxième participation à l'UTMB, je suis arrivé à Courmayeur (après 80km), j'ai regardé ma femme et je lui ai dit : ?'on rentre à la maison, j'ai envie de dormir dans mon lit''. Désormais, je m'entraîne avec Christophe Malardé. Je fonctionne davantage sur des blocs d'entraînement. On part du principe que lorsqu'il faut passer un cap dans l'entraînement, il faut de la fraîcheur et de la réserve. Cet hiver, j'étais entre 6h30 et 7 heures par semaine. Pas plus. Si tu es déjà à bloc, déjà tu te casses la tête pour caser des séances supplémentaires et surtout la fatigue est énorme. J'ai divisé le volume par 2,5 par rapport à avant. L'an dernier, de fin juin à l'UTMB, je n'ai fait aucune sortie supérieure à 2 heures. Et le jour de la course, j'avais envie. L'envie, c'est la clé ! »
SON PROGRAMME : « Je vais partir en Autriche puis en Belgique pour un stage avec le team The North Face International. Ma prochaine course est programmée le 27 juin avec l'Olympus Marathon en Grèce. C'est l'ascension du Mont Olympe avec 44km et 3250m de dénivelé positif dont 3000m sur les 19 premiers kilomètres. Le premier week-end de juillet, je serai ensuite à Verbier, en Suisse, pour un 110km (7000m D+). »