La fin de séance à Wall Street est un peu décevante eu égard à la teneur du Beige book, nom du rapport de la Fed sur l'économie américaine publié 8 fois par an, qui diagnostique dans sa dernière mouture des évolutions positives en nombre plus important que les aspects négatifs.
Pourtant après l'allocution de son président qui a évoqué la perspective insoutenable du déficit budgétaire fédéral, la baisse du Dow Jones de 0,41 % à 9899,25 points ce soir apparaît a priori limitée, ce d'autant plus que David Beers, patron des ratings souverains chez Standard & Poor's, a clairement évoqué qu'une baisse de la note des USA était imaginable, son attention se portant sur l'attitude que vont prendre les dirigeants anglais et américains vis à vis de leurs déficits dans les prochains mois.
Wall Street s'est assagi progressivement sur 9 800, après le krach éclair du 6 mai dernier. Ce calme est trompeur. Les forces haussières et baissières se neutralisent.
Si l'analyse graphique ne donne toujours pas de signal clair en l'état sur un horizon dépassant des prises de positions à très court terme, la rupture sous 9 800 points recèle un potentiel de baisse qui pourrait s'avérer important compte tenu de la configuration présente.