Lettre ouverte à notre (trop) chère Christine BOUTIN.

Publié le 09 juin 2010 par Delavoge
Très chère Christine,
Vous voici investie d’une grande et noble mission, à la demande du locataire du palais élyséen, sur les conséquences sociales de la mondialisation.
D’aucuns susurrent que vous avez accepté cette mission, et les prébendes qui en découlent, comme rémunération de votre soumission au pouvoir.
Il est vrai que toutes les apparences de votre nomination appuient cette thèse.
Vous allez vous atteler à cette tâche, sans, nous l’espérons, délaisser votre mission de conseiller général des Yvelines, ni vos autres nombreuses et variées responsabilités. Combien de temps allez-vous par conséquent consacrer à cette mission d’étude ? Je vous laisse, à l’issue de votre calcul, évaluer le taux horaire auquel vous serez rémunérée….
Vous sortiriez grandie en exerçant cette mission à titre bénévole, chère Christine.
Avouez également, que, si votre secrétariat peut être totalement justifié, la mise à disposition d’un véhicule et de son chauffeur sont plus du domaine du « cadeau » que du nécessaire.
Alors, chère Christine BOUTIN, remettez les choses à leur place, retrouvez cette stature de femme intègre qui était la vôtre jusqu’à ce jour, et renoncez à votre chauffeur, à votre voiture, à votre rémunération.
Et, s’il vous plaît, dites à Nicolas SARKOZY qu’il arrête ces distributions de prébendes, tantôt à droite, tantôt à gauche, ou au centre.
On ne peut pas exiger des efforts des seuls quidams moyens et continuer à engraisser les riches et les influents.