Voilà qu'un journal belge s'y met, en titrant "Big Bruxelles vous regarde".
Le journal met en évidence le fait que des institutions européennes ont un comportement fort léger avec la protection des données individuelles. Au nom de la sécurité,ou plutôt, des marchands de sécurité.
Extrait :
"La Commission européenne a joué en grande partie la carte de la technologie de surveillance en matière de sécurité. Il suffit de penser aux banques de données SIS, VIS et EURODAC et aux organismes consultatifs crées par la Commission : "Lorsque l’on examine qui siège dans les conseils consultatifs, les bras vous en tombent, dit Jespers. Le premier président de l’ESRAB[Conseil consultatif européen pour la recherche en sécurité]était Markus Hellenthal, du fabricant d’armes EADS. Dans l’ESRIF, le successeur de l’ESRAB, plus des deux tiers des consultants ont des liens avec les entreprises de technologie et d’armement. Les lobbyistes n’ont plus besoin de faire du lobbying, ils prennent tout simplement les décisions. Les conséquences sont sous les yeux de tous : le budget européen de la recherche en matière de sécurité a été décuplé en quelques années pour atteindre plus de 200 millions d’euros par an, et presque tous les projets de recherche concernent la technologie de surveillance."
Heureusement que grâce au Traité de Lisbonne l'Union européenne est beaucoup plus démocratique.