Rapport: Les occupants israéliens volent les fauteuils roulants envoyés aux handicapés de Gaza !

Publié le 09 juin 2010 par Tanjaawi

Les forces israéliennes d'occupation attaquent la flottille internationale « La liberté » ; puis elles volent 500 fauteuils électriques destinés aux handicapés de la bande de Gaza. Ces derniers attendaient ces fauteuils avec impatience. Leur rêve se transforme en cauchemar.


L'occupant m'a tué à deux reprises
L'habitant de Gaza Akram Mansour, 35 ans, a perdu ses deux jambes, lorsqu'un hélicoptère lui avait lancé un missile. Il dit à l'envoyé de notre Centre Palestinien d'Information (CPI) qu'il espérait pouvoir profiter d'un de ces fauteuils apportés par les solidaires internationaux sur la flottille internationale « La liberté » : « Je rêvais d'obtenir un de ces fauteuils électriques qui me permettrait de bouger, d'aller où je veux. L'occupant m'a privé de tout mouvement, en coupant mes jambes avec son missile haineux ».
Il avait vu les fauteuils à la télévision, mais « "Israël" insiste à me tuer à deux reprises. Une fois lorsqu'elle m'a coupé les jambes, et une autre fois quand elle a commis un crime à l'encontre des solidaires qui venaient nous présenter leurs secours humanitaires dont les fauteuils électriques ».
Les pirates sionistes
L'handicapée palestinienne Latifa Nasr, 38 ans, voit son état psychologique empirer, après voir vu son espoir s'envoler, son espoir de voir le rêve d'un fauteuil roulant exaucé. Un fauteuil est nécessaire pour l'aider à aller à la fabrique de prêt-à-porter où elle travaille.
« Nous n'avons qu'Allah (le Tout Puissant) pour punir "Israël" qui m'a privée de tout mouvement, en empêchant ces fauteuils roulants d'arriver dans la bande de Gaza encerclée depuis des années ».
Les handicapés manifestent
Des dizaines d'handicapés de la bande de Gaza sont sortis dans une manifestation pour exprimer leur colère, les larmes aux yeux, envers la politique inhumaine des occupants israéliens et contre le massacre perpétré par leur marine contre des solidaires sans armes de la flottille internationale « La liberté ».
A noter que les bateaux de la flottille portaient plus de dix mille tonnes d'aides médicales et produits de construction, de bois, une centaine de maisons prêtes à installer, des maisons pour des civils qui avaient perdu leurs maisons durant la guerre agressive israélienne menée contre Gaza. Ils apportaient surtout quelque cinq cents fauteuils roulants électriques pour les handicapés de la Bande.
Des handicaps causés par l'occupation
Mustapha Samour, directeur du bureau des handicapés du ministère des affaires sociales, confirme à l'envoyé de notre Centre Palestinien d'Information (CPI) que les Israéliens font beaucoup d'handicapés avec leur occupation et leur blocus.
La bande de Gaza souffre du plus haut pourcentage d'handicapés au monde : 4,5% du nombre d'habitants. Les hommes libres du monde ne les oublient pas. Chaque caravane qui passe par là essaie de leur faire quelque chose. Parmi ces gens se trouvent des étudiants qui attendaient ces fauteuils qui peuvent les aider à continuer leurs études et mener une vie décente.
70 000 handicapés
Les responsables du programme de rééducation sociale de la Bande disent que le nombre d'handicapés de la bande de Gaza a atteint les soixante-dix mille personnes, dont six cents ont vu leur sort changer durant la dernière guerre.
Les voleurs occupants
Les Israéliens laissent passer quelques-uns de ces fauteuils, après avoir volé leurs batteries. Mais le gouvernement de Haniyeh a refuser de les recevoir : ils ne servent qu'à duper le monde, une campagne pour détourner l'attention de leur crime pratiqué contre des solidaires internationaux dans des eaux internationales.
Le ministre des affaires sociales a appelé le monde à travailler pour mettre fin au blocus, ouvrir les frontières et tous les points de passage devant les personnes et devants les produits. Il faut désormais dépasser la simple condamnation et aller à l'action : briser le blocus et appliquer les décisions internationales et arabes et celles des organisations humanitaires.
alterinfo