Vins, whiskys et petites douceurs

Publié le 02 juin 2010 par Arsobispo

Les touristes qui fréquentent l’Espagne connaissent beaucoup plus Palagrugell pour le petit port de Calella de Palagrugell, paradis surpeuplé en été de la Costa brava que pour le vin. Et pourtant. Il y figure un autre paradis, certes plus restreint, tant par sa taille que par son public, celui des amateurs de vin. En quittant cette petite ville de la province de Gérone, proche de la route 66, (un chiffre que j’aime plus que tout autre) une grande bâtisse de pierres taillées, contient l’une des plus beau stock de vins européens et accessoirement d’autres continents. Je ne peux toutefois l’affirmer, n’ayant pu relever tous les vins présents, notamment par l’attraction qu’exerçait la pléthore des vins espagnols, magnifiquement mis en scène au sein de beaux rayons de bois. On se croirait plus dans une bibliothèque que dans une vinacothèque. C’est probablement voulu. Ne sommes nous pas dans les deux cas, en présence d’une œuvre qui doit tout autant au génie de l’homme qu’à l’apport culturel de notre passé.

Nous ne sommes toutefois pas dans un musée. Il s’agit bien d’une entreprise commerciale due à la famille Grau, forte de 30 ans d’expérience dans la vente et la distribution de vins et d’alcools. Le magasin, d’une superficie de 15000 m2  a été inauguré en 2003. Il contient bien évidemment tout ce que nécessitent la manutention des marchandises et la gestion d’une entreprise commerciale. Mais nous ne sommes pas devant l’architecture uniforme, laide - pour ne pas dire hideuse - et insolente dans son irrespect du style local, des  supermarchés qui défigurent l’abord de nos villes. Bien au contraire. La terre, la vigne et le vin ont inspirés les concepteurs de cet élégant édifice.

En son cœur, outre le magasin, la vinacothèque, un bar à vin, des salons de dégustations, une cave réservée aux grands vins et une boutique présentant, verres, carafes, objets du vin, et bien entendu, une sélection de livres consacrés aux vins. Un peu plus loin, on trouve également liqueurs et alcools, avec un choix étonnant de whiskys et de rhums. J’y ai même trouvé un vieux rhum des îles Fidji.

 

Plus loin, Aimcy hésitait entre mille bouteilles d’huiles de tout le bassin méditerranéen. Elle allait craquer finalement sur quelques crèmes à l’huile balsamique de Modène de la société Monari Federzoni.

Le temps passait, le chariot se remplissait. Il fallait faire des choix. Surmonter quelques regrets… On se dit alors, faudra revenir… Le temps aussi de refaire quelques économies.

Voila que je vais devenir consumériste…