Magazine Politique
La leader socialiste peine manifestement à recréer le désir qu'elle avait remarquablement su initier en 2006. Une situation assez étonnante au moment où la vie publique Américaine connait une percée sans précédent des femmes qui incarnent le renouveau.
Comment Ségolène Royal peut-elle recréer son propre "désir d'avenir" ?
C'est la question qui se pose avec une acuité croissante.
Elle est prise entre deux profils différents :
- Martine Aubry incarne la légitimité et l'orthodoxie du parti,
- Dominique Strauss Kahn symbolise la modernité de gestion social-démocrate.
Il reste peu d'espace entre les deux.
Plus les sondages tombent, plus les enquêtes font diminuer la perspective d'une candidature. Ségolène Royal est victime en 2010 de la mécanique des enquêtes qui l'avait portée en 2006.
C'est une mécanique pour partie auto-entretenue. La victoire vole au secours de ... la victoire tandis que la défaite amplifie ... la défaite.
C'est cette spirale que la leader socialiste doit casser. En a-t-elle encore envie ?
N'est-elle pas la première en panne de désir ?
C'est la réponse attendue à sa Convention de début juillet.
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