J’ai compris que le dimanche serait dur quand je me suis retrouvé sur le coup d’une heure du mat’ au centre de la cuisine des amis chez qui une fête était organisée les deux poings en l’air en train de beugler « I’m forever blowing bubbles », l’hymne de West Ham, assez fort pour couvrir l’assourdissante musique. La deuxième confirmation est venue une heure plus tard lorsque, au milieu d’un salon pris d’assaut par de jeunes alter-bobos, je me suis retrouvé à causer Badiou, Lénine et libre-arbitre un verre à vin rempli de rhum à la main. Le reste est une longue chute vers mon lit, entamée dans un bar glauque où nous sommes arrivés trop tard pour la soirée strip-tease et un second bar où, à six heures du matin, j’étais toujours a causé football avec un Turc fan de Galatasaray, un Macédonien tellement fan de Fenerbahce qu’il en portait à la fois le maillot, la veste et la montre et le patron kosovare qui n’avait visiblement aucune envie de fermer. Réveil très difficile un peu avant quatorze heure et prise de conscience immédiate que je serais incapable de faire quoi que ce soit de productif, à part aller voir Blackburn – West Ham au pub du coin.
Tout ça donc pour dire que je n’ai rien foutu ce week-end de tout ce que j’avais à faire. Je n’ai même pas répondu à mes mails (ça viendra) et suis donc particulièrement heureux d’avoir terminé Javi dans le métro hier pour pouvoir vous le présenter aujourd’hui sans devoir trop me casser la tête – qui ne me fait heureusement plus mal.
PS : le principe de la fête d’hier soir était que chaque invité amène avec lui une compil’ de cinq titres à faire passer. Pas de bol pour les autres convives : j’avais passé la soirée du vendredi à réécouter les classiques Hard que j’adorais à 10-12 ans, ce qui influença terriblement mes choix.
Ozzy Osbourne – Bark at the moon
Whitesnake – Here I go again (j’ai longuement hésité avec Is this love)
Motley Crüe – Smoking in the boys room
Chingon – Malagueña salerosa
Faith No More – We care a lot