Concernant le débat sur les nouveaux rythmes scolaires lancée par Luc Chatel, «question intéressante et même très importante», Benoît Hamon a d'abord précisé que «le PS s’est prononcé en faveur d’une adaptation des rythmes scolaires aux besoins physiologiques des élèves comme à leur accomplissement intellectuel et physique».
Il a ensuite dénoncé «la contradiction qui consiste à vouloir aménager les rythmes scolaires quant la France vient de passer à la semaine des quatre jours dans le primaire et que tout ça surcharge les conditions dans lesquelles les enfants vont à l’école».
Ces réformes «visant à aménager les temps scolaires avec des temps d’étude le matin et des temps consacrés aux activités culturelles et sportives l’après-midi, supposent que l’on renforce l’encadrement des élèves». Et ceci alors «que dans le domaine de l’EPS, les suppressions de poste sont aussi nombreuses que dans le domaine de l’enseignement général». Afin de pouvoir mettre en opeuvre ces objectifs, «il est donc important de revoir la politique de réduction des effectifs, sauf si le gouvernement poursuit l’objectif d’externaliser, en dehors de l’Éducation nationale, les activités sportives et culturelles, mais là, il doit être beaucoup plus clair sur ses intentions».