Il existe parfois des chansons et, en l’occurrence ici un album, qui vous font revenir tête la première dans les années 90. De Manchester ou de Londres, les anglais de Chemical Brothers nous remportent en plein milieu des années 90, en 1996 précisément, l’année où l’on côtoya pour la première fois les écossais délurés de Trainspotting.Des écossais que l’on voyait fuir devant la caméra dès les premières images avec une chanson d’Iggy Pop ayant un son tellement réel et brut qu’il rattrapait leur vie, leur courant après. Cette batterie, on peut la retrouver dans Dissolve, un peu plus foutraque d’un point de vue rythmique, mais toute aussi 90′s. Même si le film conte les aventures de quelques mecs pas très louches à la fin des années 80 dans un Édimbourg ravagé par la crise, la bande-originale est bien produite sur les cendres encore chaudes des années 90 là ou dance, trance, acid (house), new beat ou encore drum & bass se rencontrèrent. Ca c’était pour la partie Écosse.
The Chemical Brothers – Dissolve
Si vous voulez maintenant partir vers Londres, il ne vous reste plus qu’un bon Escape Velocity à vous mettre sous la dent histoire de bien compléter le voyage et de poursuivre la route d’un Erwan Mc Gregor en quête de vie. Sorte d’équivalent du Born Slippy d’Underworld, Escape Velocity risque de vous faire partir assez loin pour ne plus pouvoir revenir en France. Mais bien en UK. Ainsi, avec un premier album sorti en 1995, voici que les frères chimiques nous proposent un beau patchwork de leur travail qui aura influencé autant Prodigy que Fat Boy Slim. Quinze ans après, voici leur neuvième album.
The Chemical Brothers – Escape Velocity
71.706936 -42.604303
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble