Les camers qui se croyaient trop
intelligents
Nessa voilà que le gouvernement Japonais a lancé un concours pour recruter all génies du monde pour les put dans un school spécialisé en
génitologie. Alors les 2 djos les plus sciencés du Camer go représenter le mboa.
Les gars reach au Japon, ils see qu'il y avait presque all les génies de all les pays. L'âge maximal exigé, c'était 14 ans. Nos deux djos avaient eux leurs 14 ans, sachant que la variable âge
dépend aussi des conditions locales. Bon bref... Les gars look a côté d'eux, ils voient un Chinois qui dessinait all les circuits électroniques du PC. De l'autre côté, ils meet un petit Anglais
qui s'entraînait à être plus rapide que la calculatrice. Plus loin, ils voient un Indien qui faisait des calculs mathématiques à main levée pour donner les prévisions météo. Les gars wanda que
"mekde, ici ça ne lap pas."
Nessa le concours start, les gars sat entre 2 petits Japonais, trop concentrés. First épreuve : Physique. Le prof djoum il go au tableau il écrit : "Calculez la vitesse, la portée maximale et la
hauteur," il se tourne, il jette la craie et il s'en va. Nos deux réfrés camers wanda que "yeuch, le prof-ci est commment ? Il gui les questions que où est l' énoncé ?" Ce qui les wanda encore
plus c'est qu'ils look comment all le môt à coté se penche sur la feuille pour write. Un petit jamaïcain ask même l'intercallaire. Nos réfrés camers eux waitaient trankillos l'énoncé, en
mimbayant dans leurs têtes que "les petits-ci sont fous hein. Ils plongent même dans quel HS comme ça jusqu'à prendre l'intercallaire ? Aka, nous on stay cool, c'est sûr que le prof est go salot
le ngomna aux toilettes et qu'il va re-came."
Après 30 minutes, rien. On attend, le prof, le prof ne came pas. Nos deux larrons ask alors au Japonais qui était à côté d'eux que "mais gars, on calcule la vitesse, la portée et la hauteur de
quoi non ?" Le petit kamikaze, tellement concentré sur ses calculs, leur tell de ne pas le hambock.
1 h 30 après, le prof back dans la salle et il tell de remettre les feuilles. Nos réfrés camers, les plus intelligents du bled, wanda que "mekde, le prof-ci est malade ou quoi ?" Le plus
courageux ask alors au prof que "mais, monsieur, vous n'avez pas donné l'énoncé du sujet." Le prof les look comme des ndjoukssas avec leurs copies vierges et il leur tell avec pitié que " Quand
je jettais la craie là, vous aviez les yeux dans la poche ? Je vous disais de calculer la vitesse, la portée maximale et la hauteur du lancer de la craie."
Les camers ont ya que le level était trop haut. Ils ont préféré eux back au Co sans même bolè le concours, en se disant que si le début était comme ça, la suite allait être comment alors
?
Moyo
Nessa voilà une mater qui avait perdu son pater dans mon secteur. La matter go au ledge, elle enterre son mari et elle
back au kwatt.
Il y avait alors un djo au kwatt qui était très réputé parce qu'il ne manquait à aucun deuil. On le callait Moyo. Nessa on a wanda que "pourquoi Moyo n'est pas came au deuil du pater là", parce
qu'il tellait à qui veut le ya ke le pater là c'était un grand copo à lui. Mais Moyo waitait que all le môt pash au deuil, parce qu'il avait lui son plan dans la tête.
Moyo se lève alors le lendemain pour go salot la mater qui avait loss son man, comme il se doit. Il reach et il commence à trop parler. Il tell à la mater là comment son mari et lui ils se
knowaient depuis from, qu'il était son meilleur pote. Il do les longs discours en waitant que le couscous que la mater avait put au feu cuise.
Net quand Moyo sent que le couscous est cuit, il se lève et il tell à la mater qu'il va lui back. Vous mêmes vous knowez les règles de politesse au bled. La mater lui tell "Non mon père, le
couscous vient juste de cuire, tu vas quand même manger une petite boule avant de partir non ?" Moyo dit "hééé, la mère ! Tu me vois même comme ça, je n'ai pas trop faim. Mais on ne refuse pas la
nourriture du deuil. Donne-moi une petite boule, la mère. Vraiment, je te dis, c'est parce que c'est le deuil, sinon pohpoh je n'ai pas trop envie de manger."
Nessaa moyo sat on lui bring le couscous ? C'est ici alors que l'histoire commence...
Le gars djaff, il nack les commentaires. Il tchop, il speak, jusqu'à la sauce bolè. Il dit alors à la veuve "hum... La mère, donne-moi un peu de sauce que je finisse ma petite boule de couscous
ci." La mater bring la sauce, Moyo se remet à avaler et à nack les divers. En même temps il jongyait le vin de palme du deuil. Le type avale tellement le couscous que ça bolè et il reste un peu
de sauce. Il dit alors " çaaa... la mère, ta sauce là est très bonne hein. On ne peut pas jeter ça comme ça, ça ne se fait pas. Je m'en occupe : donne-moi une petite boule de couscous, c'est
juste pour nettoyer le plat." Nessa la mater bring une petite boule ? Moyo attaque ça direct. Il avale, il nack les divers. Il jong, il tape les commentaires. Et il reprend le même scénario : "la
mère, je n'ai pas envie que tu jettes le couscous ci, ce n'est pas bien de jeter le couscous du deuil. Donne-moi un peu de sauce que je termine ça."
Et ainsi de suite...
Moyo a finalement avalé 6 boules de couscous de taille respectable, après avoir dit qu'il n'avait pas faim.
C'est à cause de lui qu'on dit désormais que la nourriture du deuil ne rassasie jamais.
Tatoo le gardien de but
Il y avait un djo au kwat qu'on callait Tatto et qui était trop bon aux goals. C'était même le titus de l'équipe du
kwat.
Nessa une année, l'équipe du Kwatt se qualifie pour la finale inter-kwats ? Le match fut rude, jusqu'à reach aux pénos. All le môt comptait maintenant sur Tatto pour hold le last tir et gagner la
coupe. Alors Tatto se met aux goals, il se concentre. Voilà que le joueur tire à contre-pied de Tatto, une boule collée même à l'angle des goals. Tatto saute comme une panthère, et avec une
détente de fou il arrête le tir. Mais le gars avait Nack sa tête grave sur le poteau, et le voilà qui tombe évanoui. All le môt est came soulever Tatto, le héros de la finale, avant de se rendre
compte que le djo était gravement touché.
Depuis ce day Tatto est devenu fou. All le temps, il allait se mettre dans les goals (même quand il n'y avait pas match) et il sautait comme si on lui tirait un péno. All les days c'était la
finale pour lui. On l'attrapait même par force pour le faire back chez lui, mais le djo voulait seulement jouer et stopper les pénos.
One day alors, les mbindis du kwat jouaient sur le manguier, et on ne sait pas comment un petit de 2 ans s'est retrouvé sur la toiture de la maison de son pater. Tout le secteur est came, et all
le môt fiayait que le petit saute. On ne knowait pas comment on allait le holl. Voilà un djo qui dit "Je connais un gars qui peut sauver le bébé, c'est Tatto !". Nessa on go call Tatoo en quatrième vitesse ? On savait où le trouver : il était au stade du kwat. Tatto n'a
pas lui discuté, il mimbayait qu'il allait jouer les pénos. Il avait déjà son équipement complet. Il court, il arrive devant la maison et il commence ses étirements de gardien. Net quand il bolè
et qu'il lève la main vers l'arbitre pour shou qu'il est prêt, voilà le petit qui saute. Tatto court, il fait une détente incroyable et il attrape le bébé en plein air. Il retombe au sol en le
protégeant sur son ventre comme le ballon rond. All le kwat s'est mis à applaudir. Tatto avait sauvé le bébé.
Mais du coup Tatto après avoir roulé un peu pour le spectacle se relève. Il holl le petit de la main droite, il prend son élan en criant "MONTEEEEEEEEEEEEEZ !" et il dégage le
mbindi.
Tatto venait de faire une remise en jeu.
La femme d'autrui est sucrée, mais ça peut caler au cou
Dans un kwatt vivaient une mater et son man, ils avaient eu un mouna. Quand le mouna est né, il n'a même pas cry, même un
peu. Mais la qualité de pluie qui est fall le day là dans le kwat, même les anciens n'avaient jamais vu ça ! A 2 ans le mouna, très bizarre, ne speak pas. A 3 ans, rien. A 4 ans,
nathing.
Nessa à 5 ans, pile le jour de son anniversaire, le mouna commot un mot, un seul. Il dit "Cyxsie". Et voilà que dans le kwatt il y avait un djo qu'on callait Cyxsie qui die le lendemain à
midi. All le môt wanda grandement.
Le mouna lui s'était encore tu. Pas un seul mot, jusqu'au jour de son 6e anniversaire. Ce day là, tout le monde le lookait et surtout l'écoutait. Il se lève, il regarde all le môt, et il sort un seul mot : " Tatou". Mekde ! Il y avait une voisine, son petit nom c'était Tatou. Elle die le lendemain à midi pile.
C'est là que tout le monde s'est mis à fia le petit. Quand son anniversaire
approchait, personne ne nangyait. Le mouna lui s'était encore tu, motus et bouche cousue. Chap chap, le day de ses 7 ans, il sort "Tonton." Et son onkal, le réfré de sa mater, die le lendemain à
midi.
Le répé de la piaule a alors eu une idée. Il a passé toute une année à répéter au mouna "Ne dis jamais PAPA, tu as compris non ? C'est un mauvais mot, papa. Ne dis jamais ça." Et il lui guipait
les bonbons et flop de cadeaux pour faire passer le message. Le petit comme d'habitude lookait seulement le djo et il ne speakait pas un seul mot.
Patatras ! Le jour de ses 8 ans, voilà que le petit se lève et dit "Papa." Le répé de la piaule l'a look longuement, et après il s'est retourné et il est go arranger ses affaires en ce bas monde.
Il a call les voisins et il a remboursé all les dettes qu'il devait aux gens. Ensuite, il a do son testament. Pour la soirée, il a tell à la chorale de came pour qu'il ya lui-même sa veillée
avant de go chez le répé qui est en haut.
Dans tout ça, il faisait des reproches à sa nga en disant "voilà le genre de vampire que tu as mis au monde dans ma propre piaule. Je suis sûr que la sorcellerie vient de ton côté. Chez nous, on est chrétien jusqu'à. Ca ne peut pas venir de ma famille. etc."
Le lendemain, à 11 h 55, le pater put sa plus belle veste blanche pour die avec. Il se couche et il wait. Mais midi passe et rien. Le pater se dit qu'il y a peut-être un petit retard, ça arrive. Il wait un peu. 12 h 05, rien. 12 h 10, nada. L'espoir commence à revenir mbindi, mais le pater wait encore un peu.
C'est en ce moment qu'il ya des cris qui commot de la maison du voisin. On
cry là-bas comme on cry pour un deuil. Wandaful. Pendant que le pater de la piaule était encore lui allongé dans sa belle veste, un petit du kwat djoum pour venir annoncer que le pater de la
maison d'à côté venait de die à midi pile pile.
Direct, le pater de la piaule a sauté sur sa nga. Celle-ci fiayait, mais le djo s'est mis à l'embrasser et à la remercier en criant que "wèèè, pour une fois que tu fais quelque chose de bien,
vraiment. Regarde comment tu m'as sauvé la vie !"
Avis aux djos qui kiffent la femme du voisin.
Nyazor
One day, dans un secteur qu'on call Mendong City à Ngola, il y avait une mater qui vendait les
beignets-haricots-bouillie. Au secteur alors la mater avait un mouna trop fort qu'on callait Nyazor. All le môt fiayait Nyazor au kwatt parce qu'il était sans pitié. Le gars ne lappait pas, la
rumeur disait même qu'il avait déjà kill.
Nessa voilà un djo qui came lui dans le beignetariat pour tchop les beignets ? Personne ne le knowait dans le secteur, mais le djo à vue d'œil faisait pitié. Le man était maigre et sec, le genre de djo qui a soffa dans la life bahat seulement.
Voilà la conversation qui s'est déroulée :
Le djo : Bonjour la mère ! Fais-moi un 6-2-2 (beignets 60 frs, haricot 20 frs et bouillie 20 frs).
La mère : Oui, mon père. Assieds-toi, je te sers.
Le djo : merci, la mère. Mais fais un peu vite, je suis pressé !
Voila alors la mater qui sert le djo. Le gars nyama mbindiment mbindiment, jusqu'à ce qu'il bolè lui all son 6-6-2. Nessa le man se lève lui et il veut go sans buy ?!!
La mère wanda sur lui et dit : "Mon fils tu n'as pas payé hein !"
Le djo répond : "La mater je n'ai pas les dos, je n'ai que bam sur moi."
Nessa la mère là vex ? Elle begin à holl le djo en disant : "Pardon, je suis fatiguée je n'ai pas envie de parler aujourd'hui, allez appeler Nyazor, appeler Nyazor ooooh ! Wouèèèèèèèèèèèè, c'est même quelle malchance comme ça le grand matin non, dis donc !"
Du coup all les man qui tchopaient les beignets ont begin à fia et ils ont tell au man "gars, fuis, on n'a pas envie de voir le sang aujourd'hui. Dis donc, vous aussi vous aimez chercher les problèmes ici dehors hein ! Comment tu peux bouffer les beignets sans les do ? Gars pardon pars seulement avant qu'IL n'arrive, parce que lui IL va seulement t'écraser. En plus tu fimba grave à un mboutoukou."
Est-ce que le man tape le corps ? Il reste là, en laissant que la mater le hall faiblement.
Et voilà qu'on entend du bruit qui approche. On ya des trucs que quelqu'un est en train de botter en avançant furieusement, les poules et les chiens fuient. Et d'un seul coup Nyazor apparaît, vex jusqu'à rougir alors qu'il est noir comme les marmites de sa mater.
Nyazor commence d'abord par vex sur all le môt, pour le spectacle, en criant qu'il était lui en train de nang et q'il va lui tuer quelqu'un maintenant avant de se calmer.
All le môt fiayait pour le djo en disant à Nyazor : "pardon calme-toi, il n'a pas fait exprès, on va même cotiser pour payer le reste des dos."
Mais Nyazor voulait blo. Il ask "Qui est le nyambré qui a osé venir manger les beignets de ma propre mater et il ne veut pas payer ? C'est qui ? Dites-moi vite avant que je ne devine." Du coup, all le môt pointe le man.
Il ne tellait lui rien, il était dans son coin et il lookait le dégammage de Nyazor. Ensuite, il se lève et il s'avance vers là où la mater friait les beignets. Nyazor le look avancer en lui askant "Petit frère tu es fatigué de vivre ? Tu viens jusqu'à dans mon secteur pour te suicider ? Tu veux que j'écrive ton nom sur le goudron-ci avec ta grosse tête là ?"
C'est ici que l'histoire commence…
Le djo arrive devant la casserole des beignets, il retrousse la manche de sa vieille chemise, et il plonge sa main dans l'huile bouillante. 600 degrés centrigrades, le voisin qui est prof de physique avait mesuré après. Le djo plonge même l'autre main, il lave bien, il frotte même, et après il sort, il secoue et il essuie sa bouche.
Après ça, il se turn vers all le môt qui le lookait, ahuris, wandayant bouche bée, et il ask "Qui parlait là tout à l'heure?"
Nessa all les djos se turn vers Nyazor waitant sa réaction ? Massa, lui-même avait wanda sur le petit réfré. Il ne knowait même plus quoi djoss, tellement ce kil avait vu le pachait grave. Mais Nyazor voulait garder sa dignité. S'il showait là que le mbindi là l'a pach, c'est all sa réputation dans son kwat qui était à terre. Cette fois Nyazor ne knowait pas à qui il avait à faire. Un man qui lave les mains dans l'huile bouillante et qui frotte bien jusqu'à s'essuyer la bouche, quel coup tu peux lui gui jusqu'à il ya même quelque chose ?
En 5 secondes, au moins 100 questions ont tourné dans la tête de Nyazor et il fallait qu'il garde son autorité. Alors il s'est avancé vers le petit frère, le visage serré, la sueur au front, les yeux rouges. Et avec un ton sévère, il a commencé à halla pour que all le môt know que Nyazor n'a peur de personne. Ensuite il a tell à haute et intelligible voix : "Petit frère, à partir d'aujourd'hui jusqu'à la fin de tes jours, tu vas manger les beignets dans ce beignetariat sans payer, tu as compris non ? Tu vas manger les beignets ici sans payer. Si on te gêne, tu me call."
Après Nyazor s'est tourné, toujours nerveux. Il a look all le môt tour à tour, et il est go nayo nayo.
Une fois de plus, Nyazor avait fait preuve de supériorité !
Merci à Lion du Cameroun et à Cameroon-online