J’ai lu le premier tome d’une série de quatre et j’ai beaucoup aimé cette histoire de Marco, un jeune célibataire qui arrête pendant plus d’un an d’exercer son métier de photographe pour s’accorder un peu de répit. Après avoir quitté son psy et fait le tour de sa famille, son frère jumeau et ses parents, sa mère qui ne cesse de se faire du souci pour lui et son père qui perd la mémoire, il se convainc qu’il est fait pour vivre seul avec Adolf, son chat . Il passe donc son temps à la campagne entre un gentil voisin qui joue à la pêche et un autre, un chasseur irascible qui blesse Adolf. Emilie, la jeune vétérinaire qui soigne celui-ci, devient sa petite amie mais lorsqu’au bout d’un an elle exprime son envie d’avoir une vraie maison et un bébé, il préfère encore la solitude quitte à retomber dans ses crises d’angoisse. Finira-t-il seul ?“C’est l’histoire d’un photographe fatigué, d’une fille patiente, d’horreurs banales et d’un chat pénible”, écrit LarcenetL'histoire est celle d'un homme plutôt banal, un peu solitaire qui a des crises d'angoisse qu'il n'arrive pas toujours à surmonter..Il n'aime pas prendre de décisions.L'ensemble est mélancolique et drôle, doux amer en somme.
Le dessin est net, minimaliste et caricatural à la fois, avec des paysages campagnards très réalistes et minutieux, par contraste avec les intérieurs presque vides. les couleurs sont vives et sans nuances. Une lecture très agréable.
Participent à ces BD du mercredi de Mango: Emmyne, Valérie, Kikine, Manu, Mathilde, Dolly et peut-être d'autres encore...
Le combat ordinaire de Manu Larcenet (Dargaud, 2003, 54 p, ) le prix du Festival d'Angoulème en 200'4