Me revoilà. Désolé de ne pas actualiser ce blog aussi régulièrement que d'habitude mais pour une fois, j'ai pas mal de boulot en ce moment au journal et quand on ajoute les entraînements de triathlon, ceux de foot et les indispensables séances de ciné, ça fait des journées bien chargées... (Braziou, promis, je t'appelle cette semaine). Et pas sûr que ça se calme dans les jours à venir puisque j'ai hérité de la coordination entre toutes les rubriques du journal d'un gros dossier de deux ou trois pages à paraître prochainement sur un sujet pas forcément simple d'accès... Mais bon, je devrais survivre...
Pour commencer un grand, que dis-je, un immense coup de chapeau à toutes les joueuses de foot qui ont évolué ce samedi dans des conditions horribles avec du vent, des seaux d'eau sur la tronche et le froid. Franchement, à les voir toute grelottantes, frigorifiées, congelées même, trempées, en boule pour certaines, incapables de bouger leurs doigts, ça me faisait de la peine. Il faut vraiment aimer le ballon pour évoluer dans ces conditions. C'est ce que l'on doit appeler la "passion". J'étais ce samedi avec la réserve des Chouettes d'Issy-les-Moulineaux qui évolue en Promotion d'Honneur. Malgré une outrageuse domination, mes protégées, actuellement troisièmes, ont manqué de réussite ou plutôt de réalisme et se sont inclinées 3-1 face à Montigny-le-Bretonneux. (au fait, Mel, je te confirme, tu as eu une idée de génie...)
L'équipe A a pour sa part enregistré sa dixième victoire en autant de rencontres (8 en Championnat) en allant s'imposer sur la pelouse de Tremblay (6-0). Les Chouettes occupent donc fort logiquement la première place du classement avec trois points d'avance sur Herblay, nos grosses rivales qui ont atomisé les pauvres Valdorgiennes de Mademoiselle Audrey (9-2)...
A noter que le tirage au sort du Tour national du Challenge de France, l'équivalent de la Coupe de France pour les féminines, nous a offert un bel adversaire avec Gravelines, actuellement 3e en D2. Le match aura lieu le 6 janvier, chez nous, au stade Gabriel-Voisin d'Issy. Même pas peur !
Toutes les infos et des photos des matches sur le site www.ffissy.net
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On poursuit l'opération recyclage de mes papiers parus dans le journal consacrés aux "petits sports". Place aujourd'hui au saut à skis. A la rue complet lors des dernières saisons, les Français commencent à redresser un peu la tête grâce notamment à Pekka Niemelä, un entraîneur finlandais. Il y a trois ans, j'ai eu la chance de couvrir l'intégralité de la Tournée des Quatre Tremplins, compétition qui rassemble des milliers de spectateurs sur les quatre étapes du circuit à Oberhof (ALL), Garmish (ALL), Innsbrück (AUT) et Bischofshoffen (AUT), fin décembre, début janvier. Je vous promets que quand on arrive pour la première fois au pied d'un podium, c'est très très impressionnant (beaucoup plus qu'à la télé) et qu'il faut avoir de sacrées coroñes pour se lancer de la haut... Même s'il me manque dans ce sport la lutte directe d'homme à homme (j'ai parfois du mal avec les sports où les concurrents passent les uns après les autres...), respect total pour ces sportifs. Une discipline très technique, qui demande de grosses qualités d'explosivité (les mecs ont tous une détente sèche de ouf). Pour info, il existe des règles visant à lutter contre l'anorexie qui frappait les athlètes il y a encore peu (chez l'Allemand Hannavald, cela avait même entraîné une grave dépression). Ainsi, si le rapport taille-poids passe en dessous d'un certain seuil, la taille des skis est réduite ce qui limite les appuis sur l'air et donc la performance. Bref, voici le papier paru samedi et qui s'est avéré judicieux puisque Emmanuel Chedal a terminé 15e,dimanche en Norvège, un résultat qu'il y a longtemps qu'un Français n'avait pas réalisé.
Sur la tribune des entraîneurs, le Finlandais est quasi devenu la langue officielle. En plus de la Finlande bien sûr, l’Italie, la Norvège, la Pologne, l’Autriche et le Japon se sont tous attachés les services d’un technicien de cette nation référence, patrie des Nikänen, Nieminen, Nikkola ou autre Ahonen. La France n’a pas échappé à cette tendance. Pekka Niemelä, vice-champion du monde junior par équipes en 1991, est ainsi arrivé à la tête du saut tricolore au printemps 2006. «Nous avions vraiment besoin de faire de gros changements après les Jeux de Turin où nous n’avions aucun sauteur, éclaire Nicolas Michaud, patron du saut et du combiné nordique. Pekka a une grande connaissance de la compétition. Il a amené plein de petits trucs techniques mais il a surtout apporté de la confiance. Les mecs le suivent les yeux fermés.»
Le Finlandais, trente-trois ans, a d’abord dû s’adapter au contexte tricolore. «Que ce soit en Finlande ou au Japon où j’ai travaillé quatre ans, j’étais habitué à avoir de nombreux sauteurs, explique-t-il. En France, ce n’était pas le cas et c’est très différent de travailler avec trente ou trois sauteurs. La France ne dispose malheureusement pas d’un gros réservoir. Mais je suis content de travailler avec ces garçons qui ont un gros cœur, qui sont très ouverts et qui s’entraînent dur. Ils doivent maintenir gagner en confiance.»
La semaine dernière, lors de l’ouverture du circuit à Kuusamo (Finlande), David Lazzaroni, meilleur tricolore l’an dernier avec une 44e place au général de la Coupe du monde, et Vincent Descombes Sevoie, respectivement 32e et 33e, furent proches des points. Hier, les deux hommes ainsi qu’Emmanuel Chedal, arrivés à Trondheim à deux heures du matin après un voyage à rallonge, ont encore montré de belles choses lors de qualifications rendues difficiles par la pluie. Tous chercheront aujourd’hui à ouvrir leur compteur. «Le plus tôt sera le mieux pour prendre de la confiance, estime le coach. Leur niveau de base doit leur permettre. Et de bons sauts peuvent même les mener dans le Top 15.»
En plein doute depuis plusieurs années, le saut à skis français recommence donc à croire en l’avenir. «L’idée c’est d’aller à Vancouver avec une équipe de quatre qui tienne la route, estime Michaud. Il y a David et Manu qui peuvent entrer dans le Top 15, Vincent qui se bat beaucoup, et deux jeunes prometteurs, Nicolas Mayer (17 ans), qui s’est extrait des qualifications la semaine dernière pour sa première Coupe du monde – ce qui n’est quand même pas rien – et Alexandre Mabbout (16 ans).» «La France n’est certes pas un grand pays de la discipline mais il y a de la place pour toutes les nations, poursuit Niemelä. Le point de départ c’est d’avoir un gars qui tire le groupe vers le haut comme le fut Malysz pour la Pologne ou Janda pour la République tchèque. Comme dans tous les autres sports, tout doit se faire marche après marche sans brûler les étapes. Nous devons avoir un maximum de gars dans les points pour également provoquer une émulation au sein même de l’équipe. Je suis optimiste. Nous sommes sur la bonne voie.»
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En vrac
. L'équipe de France de squash attaque cette semaine les choses sérieuses dans les Championnats du monde par équipes. Après un premier tour où Grégory Gaultier, Thierry Lincou, Renan Lavigne et Julien Balbo se sont trimballés, puis un facile huitième de finale face à la Nouvelle-Zélande, les Bleus qui affrontent ce lundi les Malaisiens en quart, devraient retrouver l'Angleterre en demi-finale avant, espérons-le, d'aller se coltiner les Egyptiens d'Amr Shabana en finale. Mais bon, la route est encore longue.
. En dada, beau résultat deMichel Hécart dans le Grand Prix de Coupe du monde de Genève. Sur son petit Itot du Château, le Français a pris la 5e place et se positionne idéalement pour une éventuelle qualification pour la finale, à Göteborg, au printemps.
. Histoire de faire un suivi de l'info, je reviens sur la Coupe d'Europe de roller hockey dont je vous avais parlé la semaine dernière. La victoire est revenue aux Italiens d'Asiago vainqueurs de Valladolid en finale (5-3). Les clubs français ont connu des fortunes diverses. Les Ardennais de Rethel ont pris la troisième place, deux rangs de mieux qu'Anglet tandis que les Ecureuils d'Amiens chers à Miss Mass, huitièmes, ont sans doute beaucoup appris pour leur première participation à ce niveau malgré l'accumulation des défaites.
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Sauf inscriptions de dernière minute, le Meudon Triathlon devrait être le club français le plus représenté lors de l'Ironman de France, à Nice, le 22 juin prochain. TIC (Laurent Le Gentil), vainqueur du mythique Meudon Iron Tour cette saison et nouveau Embrunman, en tant que nouveau président du club a décidé de rester solidaire avec ses troupes et sera au départ. Idem pour Crin Blanc (Patrick Abdelmoumeni) lui aussi inscrit de dernière minute. Nous voilà donc à 22 ! Avec encore l'espoir de convaincre Valentin (Gérald Aubry) de se joindre à nous...
Autre bonne nouvelle, l'arrivée au club d'une petite troupe en provenance de l'ACBB avec notamment Carole Louet, une copine. Bienvenue au club !
Et enfin, à noter que dans le cadre du Téléthon, le club organisait un aquathlon à la piscine de Meudon (photo). Hélas, les conditions apocalyptiques de samedi ont compliqué la tâche.
Toute l'actu du club sur http://meudontri.canalblog.com
Mercredi
Course à pied : 1 heure (volonté de bien rester en endurance histoire d'aller piocher dans les graisses)
Jeudi
Foot : Entraînement de mes gardiennes avec participation (sur le terrain) au match de fin de séance (oui je sais, ce n'est pas prudent...). J'ai fini carbo mais qu'est-ce que ça fait du bien...