Colonnes silencieuses de la vie
Vous nous regardez, centenaires gardiens
Vos bras se sont crispés les premiers
Pour nous porter dans les siècles
Et aujourd'hui, nous vous brûlons
Vous que nos sages priaient
Vous qui portiez les messages
De nos dieux incertains
Parures d'une planète douce
Vous l'avez pour nous tous
Couverte de l'azur amour,
Et de mousseline blanche
Les amoureux éperdus, y gravaient leurs coeurs
Aujourd'hui, vos enfants sont brulés
Et malgré vos silencieux combats
Perdus entre deux bétonneuses...
Nous vous tuons, enfants prodigues,
Dans vos empires pacifiques
Où même certains de nos frères
Vous respectent encore,...
J'aimerai, vous porter sur mon coeur
Afin, que vos racines puissent
vivre de mon sang
Et que vos règnes reviennent