Je suis entrée en « RH » (non, ce n’est pas comme entrer dans les ordres) avec une problématique qui m’obsédait, issue de l’analyse de mon quotidien professionnel.
Comment parler de développer les compétences, maintenir « l’employabilité », fédérer et fidéliser des collaborateurs quand plus de la moitié de votre effectif maîtrise mal voire pas du tout la langue française ?
La relation n’est-elle pas tronquée d’office lorsque un contrat de travail, une lettre, tous les écrits échangés, deviennent source d’incompréhension ?
J’ai fais quasiment tout mon parcours professionnel dans un secteur qui emploie une population sans base scolaire française, forcément fragilisée et vulnérable.
Je n’ai pas été peu fière d’introduire ma problématique dans la session universitaire RH avec l’opportunité d’animer une formation (toujours en tant qu’étudiante) de futurs « RH » sur ce type de fait social.
Et avec, un grand étonnement, j’ai découvert que les futurs « meneurs d’hommes et de carrières » ignoraient pratiquement tout de cette réalité !
Quand l’entreprise et la société se heurtent à une population silencieuse dont elle doit pourtant tenir compte, elles approchent un monde parallèle ou le quotidien est fait d’une foule d’astuces …
Voici donc le support pédagogique de la session de formation…
Le document en format PDF :
Illettrisme et RH
par Sandrine Virbel