Des nuances s'imposent...
A y regarder de plus près la rédaction a noter cependant des écueils majeurs ;
L'accessibilité: Toulouse pointe à la 39 position loin derrière les principales métropoles ; les distances s'amenuisent dès l'arrivée du TGV (au profit de STRASBOURG et METZ par exemple) mais ici le TGV reste le mistigri pour encore une dizaine d'années...
L'attractivité foncière : La ville rose est à la 43éme place ; les logements sociaux font défauts, les espaces tertiaires sont coûteux et l'organisation générale de l'aire urbaine particulièrement déficitaire en transport en commun.Un tableau particulièrement sombre.
Qualité de vie : Grace à un coefficient de 5 pour le "cadre de vie" et une excellente note pour l'offre de soins (7éme) Cassoulet’ City obtient au
classement général la 17éme place; largement dépassé sur le registre de la sécurité (40éme), en matière environnementale
(44éme) et au regard d'une offre immob
En conclusion de l'article Pierre Cohen défend son programme en précisant que "l'on ne change pas le visage d'une cité en un tour de main". Pourquoi pas. Mais devons nous nous satisfaire d'une ambition à 10 ou 15 ans ? Il est à craindre que les électeurs n'attendent pas ces lointaines échéances pour se prononcer sur ce qui, d'une manière générale, apparaît être de l'ordre programmatique. Les objectifs demeurent imprécis et les décisions concrètes reportées ou amendées.
Cela permet à l'Express de titrer avec pertinence ; Toulouse un tableau (trop) rose. Il n'échappe pas aux journalistes que la ville manque singulièrement d'ambition architecturale et urbaine. Il n'échappe pas, non plus, que le grand Toulouse se disperse dans des guéguerres entre région, département et communautés d'agglomérations. Deux difficultés qui pourraient être rapidemment modifier ; il suffit d'un peu d'intelligence et de courage.
En élargissant
(1) L'équipe pécédente n'avait, hélas, pas plus d' ambition que l'équipe actuelle...une tradition bien locale.