Des briseurs de grève chinois (scabs) seront envoyés aujourd’hui dans les écoles de la région de Montréal, afin d’enseigner aux milliers d’enfants qui devaient à l’origine être privés de cours durant la journée. Cette mesure a été prise par le gouvernement Charest suite à l’annonce de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) qu’elle tiendra une journée de grève dans le but de faire avancer des négociations stagnantes.
Le teint de Jean Charest est livide depuis l'annonce d'une grève des enseignants
« On a profité du trajet en avion pour leur donner un cours de français en accéléré, question qu’ils soient à l’aise devant les enfants en arrivant. Bon, y’en a plusieurs qui préféraient regarder le film, mais c’était une version française de Shrek 4 alors ça revient pas mal au même. Ils ont trouvé le Chat Potté pas mal drôle en tout cas », raconte Marc Jodoin, grand organisateur du voyage pour le compte du gouvernement.
Les Chinois choisis pour accomplir la tâche ont été triés selon un processus extrêmement rigoureux, imaginé par le premier ministre Charest. « Jean nous a demandé de prendre juste les plus petits pour qu’ils entrent tous dans un seul avion, et de s’assurer qu’ils réussissent quelques tests de base pour répondre aux exigences du ministère. Par contre c’était pas mal pressant alors on a été obligé de faire les tests dans l’avion entre le repas de poulet chasseur pis le pouding au riz. Mais j’ai comparé les résultats de Mio Ti-Luan avec ceux de Marie-Julie Galarneau-Ferland, l’enseignante de ma fille, pis c’était plutôt satisfaisant. C’est certain que Mio écrit son français en chinois mais c’est pas beaucoup plus difficile à comprendre que le français de Marie-Julie, surtout que Mio fait de très jolis dessins. En tout cas, à 22 cennes par jour, on peut difficilement trouver un meilleur rapport qualité/prix », souligne M. Jodoin tout sourire. Jodoin précise également que le premier ministre Charest en a profité pour ajouter 400 livres de spare ribs à la commande d’enseignants suppléants.
D’autre part, Charest se dit terrorisé par la manifestation organisée par la FAE qui doit se tenir devant ses bureaux aujourd’hui. Selon une source proche du premier ministre, sa principale crainte est de voir à nouveau des poupées à son effigie brûler dans la rue et des slogans peu flatteurs à son endroit inscrits sur des affiches de couleur. «Ouin il chie pas mal dans ses culottes juste à penser à Colette et Francine qui vont encore lui crier Charest-Charogne en serrant des poings et des dents. Elles ont l’air de vraies terroristes avec leurs bricolages diaboliques en cure-pipes», affirme notre source.