" Il faudrait créer d'urgence un corps de Casques Bleus de la Mer et des océans "
Face au désastre et à la gestion calamiteuse de la catastrophe écologique dans le golfe du Mexique provoquée par la fuite gigantesque de pétrole, Jean-Louis Borloo estime que ce type de situation ne doit plus être gérée isolément mais par une véritable force internationale.
Aujourd'hui c'est la " Journée Mondiale de la Mer ". Mais ce n'est pas la fête. La mer crie et se débat dans le golfe du Mexique. Et elle doit se sentir bien seule.
Aucune action internationale n'a été déclenchée. Et même le Gouvernement américain ne s'est pas encore directement engagé. Car il en va ainsi dans la Démocratie US : quand il s'agit d'une affaire privée, l'Etat ne doit pas intervenir. C'est à la compagnie concernée de faire le job.
Seule donc BP, qui est à l'origine de la catastrophe, est en charge de stopper la fuite de pétrole et de réparer les dégâts. Mais étant donné l'ampleur de la catastrophe, ce raisonnement a atteint les limites de l'absurdité.
La France, comme d'autres pays, a proposé son aide, mais sans succès.
" Il faudrait créer d'urgence un corps de Casques Bleus de la Mer et des océans " vient de déclarer Jean-Louis Borloo invité de l'émission " La Matinale " de Canal+. Et il estime qu' " on ne passera pas la décennie prochaine sans qu'il y ait une véritable réglementation de la mer " qui représente tout de même les deux tiers de la surface de notre planète.
Il serait temps !
JV