SORTIE D’ALBUM…
Signé NICKY, nous avons reçu à l’adresse des vidéos à partager :
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ce mail :
« Rufus WAINWRIGHT…Ce n’est pas un nom qui tourne sur nos ondes à hautes rotations ! Et pourtant, ce type est un compositeur de génie, un musicien hors pair, un ténor qu’on écoute… Je vous envoie deux clips. À mon avis, vous devriez les découvrir. Mais bon… ce que j’en dis… Il vient de sortir son sixième (peut-être bien septième…) album consacré à sa mère… Bouleversant ! »
Eh bien nous, nous avons suivi votre conseil. Nous n’avons aucune honte à dire que nous avons découvert ce canado-américain, né (en 1973) à New-York et élevé à Montréal après le divorce de ses parents. Des musiciens tous deux. Comme cela arrive souvent dans ces familles bercées par les croches, les soupirs et les pauses, les enfants sont placés devant l’archet ou le clavier très tôt. Et voilà notre petit Rufus à six ans, jouer allègrement. À treize il fait une tournée avec sa sœur, sa mère (la grande chanteuse folk Kate MacGARRIDGE), et sa tante… À quatorze, il compose une chanson pour un film canadien et gagne deux prix. À 23 ans, sa carrière démarre entre New-York et Los Angeles, jouant aussi bien du piano que de la guitare (d’ailleurs sur scène, il lui arrive de passer d’un instrument à l’autre), s’intéressant à la musique d’orchestre et plus particulièrement à l’opéra…
Lenny WARONKER, le patron du studio DREAMWORKS reçut, envoyé par une connaissance de Rufus, une bande démo « Je me souviens très bien quand j’ai mis la bande dans l’appareil. Je me disais, s’il a l’intelligence et la musicalité de sa mère, s’il a la jugeote et la voix de son père, eh bien ce sera génial. Quand j’ai écouté, j’ai dit tout de suite : « C’est stupéfiant ! ». Il lui affecte aussitôt un directeur artistique et là s’enchaînent les albums avec des hauts et des bas… Mais la critique est toujours positive à son égard. Il devient au début des années 2000 « addict » aux amphétamines jusqu’à une prise qui le tient éveillé 7 jours lui fasset frôler la mort ou la folie. Se reprenant, il alterne les tournées et les albums dont un magnifique hommage à Judy GARLAND qui lui valut l’an dernier un prestigieux GRAMMY.
En 2008, le « Met », le Metropolitan de Opera de New York, lui commanda un opéra. Il voulut que le livret qui met en scènes quatre personnages, soit chanté en français. Le « Met » refusa, on osera dire, bien évidemment. Et Rufus WAINWRIGHT termina son opéra et l’a créé l’an passé, au Manchester International Festival…
Tout ça pour dire que ce ténor, guitariste et pianiste, compositeur et orchestrateur (ouf!) est tout à la fois génial et atypique, alternant projets pop, chansons intimistes, œuvres symphoniques et opéras, s’inscrivant dans une tradition que les musiciens américains connaissent bien depuis que GERSCHWIN, Cole PORTER, Randy NEXMAN ou Leon REDBONE ont touché à ces genres sans perdre pied ni ternir leur image. Au contraire !
Au mois de Janvier dernier, Rufus perd sa mère d’un sarcome détecté un an auparavant. Éprouvant un impérieux besoin de se retrouver seul, le Canadien s’est donc enfermé avec son piano. Il a composé ALL DAYS ARE NIGHTS : SONGS FOR LULU qui, comme nous l’a dit NICKY vient de sortir : un sublime opus, une épure voix-piano, une œuvre simple directe, sans artifice où son âme crie sa douleur… Nous n’en avons aucun extrait. Mais vous trouverez cet album sur iTunes, par exemple…
QUELLE IMPRESSION CELA VOUS LAISSE-T-IL ?
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