Le président dit : il faut changer nos habitudes et faire évoluer la culture d’entreprise, notre façon de penser.
Les VP pensent : Normal il est nouveau, pas grave dans 5 ans il partira ailleurs.
L’encadrement se dit : à 5 ans de la retraite il est urgent de ne pas prendre de risques.
Les employés eux sont d’accord avec le président.
Chercher l’erreur !
Les analyses démontrent que la plupart des employés font bien leur travail et aimeraient le faire dans de meilleures conditions. En clair que l’encadrement leur fasse confiance et qu’il les encourage, qu’il les reconnaissent et les écoute.
Bien des employés estiment qu’ils pourraient faire mieux et plus si on leur en donnait la possibilité… Mais à quoi bon quand la hiérarchie ne montre pas l’exemple et ne donne pas envie et parfois même bloque le système.
En bref le déficit de l’encadrement est l’une des principales cause de statisme, de sclérose et de non performance.
Il y a ceux qui partent en retraite bientôt et ceux qui arrivent sans être formés au rôle fondamental de manager-leader.
Il semblerait qu’à peine 20% de ceux qui occupent des postes d’encadrement puissent faire leur métier dans de bonnes conditions.
Les arguments ?
Ils sont noyés dans les réunions, les rapports, les planifications, les jeux de pouvoir…
Imaginons un coach sportif qui passerait sont temps dans ce type d’activités ?
Je me demande si les actionnaires et les commanditaires d’une équipe sportive accepteraient longtemps un tel déficit d’encadrement et de leadership… Pour autant les actionnaires des entreprises eux s’en contentent.
Je pense qu’un de ces jours, il va falloir que les employés communiquent directement avec les actionnaires pour leur expliquer le fabuleux manque à gagner.
Alors ?
Actionnaires et salariés ?
Même combat ?
Pourquoi pas ?
Et si les actionnaires eux-mêmes faisaient l’audit RH de leurs investissements ?
Et si les primes de l’encadrement étaient calculées sur les évaluations faites à leur sujet par les employés?
Avec des idées de ce genre, je vais encore me faire des amis…!!!
Didier Reinach