Envie de prendre le large, de respirer l'air iodé et de me prélasser sur les terrasses à l'abri des oliviers.
C'est comme cela que j'ai extirpé ma robe CdC de son profond sommeil et que je l'ai glissée dans ma valise. Une envie de confort tout en étant apprêtée et de longueur pour ne pas avoir les idées courtes.
Cette robe, je l'ai achetée il y a deux ans mais je ne l'avais encore jamais portée. Et j'ai une raison de "taille" : il y a deux ans, le haricot était bien sagement blotti dans mon ventre et ma poitrine, quant à elle, avait subi une courbe exponentielle, autant vous dire que la fermeture éclaire faisait des siennes. Puis, l'été suivant, le haricot était bel et bien là mais ma poitrine aussi, n'ayant toujours pas pris ses quartiers d'hiver.
Cet été c'est donc la bonne, plus de démesure. Ainsi, c'est décidé, celle-ci ne somnolera plus sous sa pile de textile, dans les oubliettes amidonnées.
Et même si celle-ci est déjà releguée aux pages "out" des magazines de mode après deux ans de bons et loyaux services, je compte bien, quant à moi, jouer les prolongations.
Robe CdC Veste Sandro (que vous n'avez pas fini de voir !) Nu-pieds GAP Lunettes Benetton