Glee: 1.21 Funk
Bon sang que c'est fouillis! Enfin, surtout sur le début, très poussif. Et pourtant, j'avoue, j'ai plutôt passé un bon moment. Comment se fait-ce??? Ce n'est en tout cas pas grâce à Will plus gerbant que jamais. Non en fait, je crois que c'est parce j'ai bien adhéré à la playliste et à l' humour loufoque... mais moins au manque total de subtilité qui commence à devenir agaçant. Si même Glee se "Desperatehousewivise" mais où va-t-on? Heureusement, il y a encore une petite marge.
Merci à Jane Lynch et à son fantastique personnage de Sue Sylvester pour ça. Même humiliée, elle rayonne. Dommage que sa fausse romance avec Will soit si tirée par les cheveux... et si réchauffée!!! (cf. "Mash-Up", 1.08!!!). Mais c'était quand même marrant de voir Sue interagir de la sorte avec Will. Son chantage pour un baiser était assez énorme, tout comme sa réplique finale: You know what? I'm not gonna do this. Even your breath stinks of mediocrity. Je ne peux qu'approuver cette qualification de Will. Comment ça je commence à devenir lassant à toujours taper sur les mêmes à longueurs de reviews? Pour votre information sachez que j'ai quand même bien aimé le numéro musical de Matthew Morrison sur Tell Me Something Good. Comme quoi, je ne le déteste pas tant que ça... enfin, en tant que chanteur. L'acteur, lui, est à baffer.
Ah, heureusement quand même que Glee a ses numéros musicaux efficaces pour cacher la qualité plus que discutable de ses intrigues. Du côté de Rachel et Jesse, sans les entraînants Another One Bites the Dust et Give Up the Funk, leur intrigue ne vaut rien. Il faut dire qu'on expédie leur couple en moins de 30 secondes tout en effectuant un recentrage très maladroit sur le duel "New Directions"/"Vocal Adrenaline". A croire que les scénaristes ne se souviennent que maintenant que la saison se termine dans un épisode.
En ce qui concerne les intrigues des autres glee-clubbers, mon bilan est plus réjouissant. C'est traité très très vite, et c'est ce qui est dommage, mais dans l'ensemble, j'ai bien aimé. L'emploi provisoire à Sheet N Things de Finn et Puck pour leur permettre de rembourser leur petite blague à Vocal Adrenaline, ça sort un peu de nulle part, mais ça permet la réintroduction de 2 persos hauts en couleurs que j'appréciais beaucoup en 1ère partie de saison, à savoir Terri et Sandy. On en profite même pour offrir une nouvelle vraie intrigue à Terri... qui implique Finn. Mouais, ça ne me dit pas grand chose. Mais au fond, on s'en fout, toute façon, Terri rocks. Sinon les quelques scènes accordées à Quinn et Mercedes étaient, sans casser trois pattes à un canard, également sympas. Leur amitié me plaît bien, de plus... quant à leurs prestations sur Good Vibrations et It's a Man's Man's Man's World, j'y ai bien adhéré. Petite préférence pour le titre It's a Man's Man's Man's World, assez original dans sa mise en scène et sur lequel Diana Agron nous montre qu'elle en quand même pas mal sous le capot.
En conclusion, j'ai cru à un moment donné que Glee pouvait être une grande série. Compte tenu de son écriture de plus en plus maladroite et grotesque ainsi que de l'incohérence de ses personnages, il faut croire que je me suis bien trompé. La consolation là-dedans: la série a encore son humour et ses numéros musicaux pour elle. Et puis en tant que bon guilty-pleasure elle a encore ses chances. Faudrait juste se lâcher un peu plus.
[6,5/10]