Si j’étais le CSA, je me pencherais sur les accointances de M6 avec l’industrie agroalimentaire, à laquelle elle cire les pompes le plus régulièrement possible. Je vous ai déjà parlé de « MIAM », cette formidable émission qui nous permet de découvrir les coulisses des usines qui produisent les céréales ou les yaourts de MARQUE que nous mettrons dans notre caddie à notre prochaine visite dans une enseigne de la grande distribution.
Hier, le toujours très sérieux « Capital » se penchait sur les secrets du bien manger. L’émission ne nous a pas épargné le sujet culte sur la salade en sachet, un must, renouvelé cette année grâce à la folie des « jeunes pousses » dont j’ignorais tout avant-hier, mais aujourd’hui j’ai une furieuse envie d’épinards, de roquette ou de mesclun. Personnellement, mes jeunes pousses, je les achète au marché dans des poches cradingues et je, enfin ma femme, se charge d’enlever la terre qui les recouvre. Bizarrement, elle ne sont pas facturées 30 euros le kilo. Mais bref, donc, « Capital » revenait donc hier sur « la folie des jeunes pousses » et sur, j’ai failli tomber de mon lit, le sandwich diététique de la marque Subway.
[Voici un sandwich diététique]
Si par chance, vous ne connaissez pas encore l’enseigne. Elle tente de s’imposer aujourd’hui grâce à un développement exponentiel de ses succursales face à Mc Do ou Quick. A Toulouse, nous en avons déjà deux, mais à Paris, ils fleurissent comme des champignons, qui ne fleurissent pas d’ailleurs. J’ai mangé chez Subway, une fois, mais j’y reviendrai…
J’ai donc appris grâce à M6 que Subway se targuait aux Etats-Unis de vendre des sandwiches diététiques, et sans le savoir je connaissais l’origine de ce mythe car elle est évoquée dans ma lecture culte du printemps, J Pod de Douglas Coupland. En fait, un type horriblement obèse a entrepris pendant un an de manger midi et soir chez Subway, résultat il est devenu svelte et accessoirement l’homme sandwich (mouhahahahaha) de la marque. M6, qui n’est pas dupe, a quand même fait appel à une nutritionniste pour contrôler la véracité des faits, qui sont plausibles, puisque le type est passé de six repas par jour à des prises de nourriture relativement raisonnables dans l’enseigne. Du coup, aux States, ils y croient dur comme fer, quel que soit le sandwich que tu manges chez Subway, tes chances de mincir sont bonnes.
A mon sens, point de vue de la diététicienne ou pas, voici le message qui est passé hier dans l’émission : Subway qui part à la conquête de la France fait maigrir. Malgré tous les bémols glissés dans le sujet, l’enseigne a bénéficié d’une exposition de rêve avec un reportage qui lui était entièrement consacré.
A Londres, nous avons découvert l’exceptionnel « Prêt à manger » qui propose des sandwiches variés, sains et pas chers, mais bon comme apparemment ils n’ont pas de politique d’expansion de prévue en France, Capital ne s’y est pas intéressé.
Bon pour l’anecdote, j’ai essayé une fois Subway en France. Je vais faire simple, les sandwiches ont le goût de l’odeur de la boutique, qui est tenue par des puceaux cradingues.