Extraits du livre du capitaine Paul Barril, « Guerres secrètes à l’Elysée », paru chez Albin Michel en 1996.
Malgré le nombre de personnes présentes, aucun témoin ne s’est présenté. Est-ce suite à des pressions ou par lâcheté, par peur ? Aucune reconstitution n’a été réalisée afin de vérifier la portée de la dénotation. Pourquoi ?
Il existe des moyens pour tuer un homme à l’aide d’une balle de 357 Magnum sans qu’aucun bruit soit perçu, même sans utiliser un silencieux.
Il suffit de séparer le projectile de sa douille afin d’en extraire une bonne partie de la poudre. Simple à réaliser, l’opération a pour effet de réduire la puissance de feu du projectile. Cette cartouche sera moins puissante mais néanmoins mortelle si l’arme qui la tire est utilisée très près de la cible à atteindre.
C’est ainsi que l’on peut réaliser une munition beaucoup moins bruyante, avec une vitesse initiale très lente, inférieure à 300m/s, donc subsonique. Pour encore atténuer le bruit du tir, il suffit d’emballer l’arme dans un simple sac-poubelle de type 20 l, qui absorbera le bruit résiduel et la dilatation des gaz produits. Cette technique est bien connu de certains « services ». Elle expliquerait que personne n’ait entendu le coup de feu à l’Élysée, le soir du 7 avril 1994.