Les ministres des Finances du G20, réunis ce week-end en Corée du Sud, ont retoqué le projet de taxe bancaire mondiale. Ce projet était initié au départ par la France et l’Allemagne, qui envisageaient une mise en œuvre internationale et pas seulement européenne ou nationale.
Cette taxe ayant vocation à créer un fonds de soutien aux banques en cas de nouvelle faillite (et à éviter aux États d’avoir à sauver les banques à nouveau), le Canada, le Japon et l’Australie l’ont refusée, leurs banques n’ayant pas eu besoin de soutien depuis le début de la crise. Le Brésil et l’Inde, dans la même situation, ont fait de même.
Les banques des autres pays, elles, ne devraient pas être épargnées. C’est donc sur leurs clients, qui sont également contribuables rappelons-le, que reposera cette nouvelle taxe. Celle-ci dispose d’ailleurs d’un avocat de choix avec Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI et possible candidat socialiste à l’élection présidentielle de 2012…