Sa chevelure éparse et tombant sur son sein,La Danseuse au front brun, parmi ses rêveries,Regardait le soleil mettre des pierreriesDans les caprices d'or au fantasque dessin,
Mêlant la chrysoprase et son fauve incendieAu saphir, où le ciel azuré s'irradie,Et le sang des rubis aux pleurs du diamant,
Comme c'est votre joie, ô fragiles poupées !Car vous avez toujours aimé naïvementLes joujoux flamboyants et les têtes coupées.
Théodore de Banville