Passionnée de peinture, Fabienne Verdier a choisi à vingt ans de rejoindre la Chine pour y apprendre « l’art du trait » auprès de grands maîtres de calligraphie. Une plongée dans le Sichuan des années 80, au sortir de la révolution culturelle, où la première étudiante étrangère de la province dérange, s’intègre, et grandit. Tout à ses traits noirs (« non seulement tu ne vas pas mettre de couleur mais tu vas encore travailler le noir pendant des années »), l’auteur nous fait découvrir la campagne sichuanaise en même temps que les méthodes d’apprentissage des maîtres chinois et témoigne de ses conditions de vie au quotidien dans son milieu universitaire à l’époque du printemps de Pékin. A découvrir même si vous n’êtes pas féru de peinture ; peut-être vous permettrez vous d’ailleurs de sauter quelques pages centrées sur la technique pour profiter davantage du témoignage historique.
Ouvrage disponible à la médiathèque de l’Alliance Française de Canton.
Pour en savoir plus sur l’auteur et sa peinture : www.fabienneverdier.com
NB : Bienvenue aux lecteurs d’Aujourd’hui la Chine !
NB 2 : Cantonais(es), ne loupez pas la conférence de Jean Ruffier (chercheur CNRS au CEFC de Hongkong, directeur du Centre franco-chinois de sociologie de recherche sur les organisations, Université Sun Yat Sen de Canton) sur les petits ateliers industriels du Guangdong, ce mardi 8 juin à 19h30 à l’Alliance Française de Canton, 12 Beijiaochangheng lu