(Photo LOF - seconde semaine de juin : les amandes vertes deviennent bonne à récolter)
La panna cotta au coulis de fruits rouges, bof, oui bof.
Au chocolat, super bof.
A l’origine la panna cotta se faisait aux noisettes.
Aux amandes fraîches, c’est une évocation des blancs-mangers dont elle tient, qui se transforment à la rencontre du sucre, géniale invention du moyen age andalou.
Un plat blanc pour les jours de longue lumière de juin.
Sur une nappe pastel.
Eplucher les amandes vertes fraîches, de façon à faire un couche double, un bon gros lit, dans le fond du moule à panna cotta qui doit être grand pour la servir à la cuillère.
Verser 2 ou 3 gouttes d’essence d’amande amère et tourner le tout.
Faire une bonne vraie panna cotta, la verser sur les amandes, laisser prendre 3 heures au froid.
On trouve de la panna cotta prête à chauffer, elle est bonne.
Au moment de servir, verser sur la panna cotta prise 1 CaS par personne de bon amaretto qui donnera dans les assiettes un univers de blancheur aux nuances ocre évoquant un lointain caramel.
Ce dessert est une merveille, l’amande verte fraîche à peine croquante dans la mollesse générale de la crème donnent une rencontre de textures alanguies, réveillées par les puissantes saveurs de noyau des amers superposés.
(Photo LOF - Panna cotta d’amandes vertes)