De la Loire au Cher
Publié le 02 juin 2010 par Irene
Sacrées journées dans le vignoble du Loir-et-Cher ! Pluie, soleil, grands axes, chemins vicinaux, petits producteurs et gros négociants… C'est beau, la vallée du Cher. Il y a de charmants petits ponts qui enjambent la rivière. Et l'on trouve encore une centaine d'hectares de pineau d'Aunis (le cépage de X Noir) sur l'appellation touraine. J'ai imploré une vigneronne de m'en vendre une bouteille vinifiée en rosé bio. Elle est à l'abri dans ma cave à l'heure qu'il est.
Hier, j'ai découvert un autre cépage oublié : le gamay de Bouze (rien à voir avec Jamel). Contrairement à "notre" gamay à jus blanc, cette variété d'origine bourguignonne est à jus rouge et donne un vin plus concentré. C'était, m'a dit le jeune vigneron, un des cépages de base de notre région au siècle dernier, et même jusqu'aux années 1970. Il m'a aussi fait découvrir la plus vieille vigne plantée en France (selon lui et d'autres, dont un ampélographe averti) : une vigne préphylloxérique donc (du romorantin en l'occurrence), qui aurait 160 ans. Très vigoureuse au demeurant… et sacrément émouvante.
Photo : Après l'Indre à vélo, vantée dans le Télérama du jour (spécial Val de Loire), le Cher en Ford Ka (rouge corail), louée pour l'occasion (pour ceux qui n'auraient pas suivi, je vis sans voiture, sans mari et sans enfants, mais ça va quand même). Question véhicule, il me reste à tester un bidon de la mission Mars 500. Une question me brûle les lèvres : les pauvres cobayes vont-ils être privés de vins et de bulles pendant un an et demi ? Mais que fait Ackerman !!!