Posté par clarky le 7 juin 2010
Dans la jungle, terrible jungle des sondages, on apprend que notre Mowgli national vient à nouveau de passer le cape fear. Lui, l'adoubé du scrutin universel, ne devrait pas y attacher grande importance puisqu'il ne les a pas commandités en personne. Au jeu des chiffres et d'Electre, son odyssée relève désormais du cirque Pindare. En pleine crise de croissance, il semble s'injecter de l'intra vénéneuse coupée à de l'hormone de décroissance. Quelqu'un médit qu'il nous aimerait encore mais ces temps derniers, son itinéraire d'enfant gâté ressemble à s'y méprendre à celui du viandé globe challenge. Solitaire il semble l'être de plus en plus, capitaine abandonné qui voit arriver une nouvelle vague scélérate droit devant. Quand la mer monte, la popularité baisse, et un rapide coup d'oeil révèle une montée des eaux dont les dégâts ne seront pas absorbés avec de vulgaires Spontex.
Le baromètre menstruel laisse à penser que ça va saigner. Souvent fécond à relativiser la portée de tels rapports, on se demande bien à quoi peuvent servir ces chiffres et ces sondés, si ce n'est à exciter un peu plus notre Bela Lugosi, plus connu sous le sobriquet de l'excité du local tant il s'empresse de vampiriser le pathos dès qu'un hommage doit faire gémir la France entière. Notre bienveillant comte des carpettes vaudrait donc dans les 34% d'opinions favorables. Assurément, ses donneurs de leçons universels seraient des colporteurs sains, transfusés de la terre à la une des médias. Les autres, les quelques 59% qui ne lui accorderaient ni le gîte ni le découvert, en arriveraient presque à se demander si Darty ne serait pas plus préférable pour valider un contrat de confiance. La France aurait donc des problèmes ? une cote de popularité serait-elle aussi vulnérable que celle de mailles ??!!?? histoire de filets et de petit poisson qui, le moment venu, saura savamment nager en eaux troubles pour asseoir son deuxième mandat cash.