La Lady (de) Die n'était pas princesse mais comtesse.
On sait finalement très peu de choses sur elle (on n'est même pas sûr de son prénom, Béatrice ?) si ce n'est qu'elle vécut au XIIème siècle et qu'elle fut l'épouse de Guillaume de Poitiers.
Femme troubadour très célèbre à son époque, ses poèmes traitaient essentiellement de l'amour et de l'infidélité.
Son buste trône au milieu d'un sympathique petit jardin public de la ville dont elle est certainement le personnage le plus connu...
... du moins après Clairette.
Car c'est incontestablement à "Clairette" que Die doit sa notoriété, notoriété qui déborde largement de la région et même des frontières hexagonales.
Agée de 2 000 ans (on en parlait dans l'antiquité), blonde, pétillante, sucrée, la "Clairette de Die" a fait tourner beaucoup de têtes depuis l'époque des Gaulois.
Un peu plus de 2 500 hectolitres de ce vin si particulier sont produits chaque année. La cave coopérative est le plus gros employeur du Diois.
Sous préfecture du département de la Drôme, au pied du massif du Vercors, Die compte à peine 5 000 habitants.
Ci-dessous, un bref tour d'horizon de cette coquette petite ville.
Au début du IIème siècle, la localité acquiert le statut de capitale romaine et s'entoure de remparts à la fin du IIIème siècle. La porte St Marcel reste aujourd'hui un témoignage remarquable de la vieille cité.
La cathédrale Notre-Dame mérite assurément une visite
mais surtout, si vous passez par-là, ne manquez pas de flâner dans les rues du centre : un régal !
Je vous recommande notamment la rue nouvelle, joliment décorée et mise en valeur par ses habitants.
Ca donne véritablement envie d'y rester.
On continuera la visite des beaux villages de la région dioise dans un prochain billet...
En attendant, une petite coupe de Clairette ?
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